Kévin Hartje, 34 ans, a pris la direction de l’agence PFG à Lourdes. Fort d’un parcours atypique, il met aujourd’hui son sens de l’écoute et son humanité au service des familles endeuillées.
Longtemps pilotée par Marc et Maryse, aujourd’hui partis profiter d’une retraite bien méritée, l’agence des Pompes Funèbres Générales (PFG) de Lourdes, située place de l’Église, vient de changer de direction. Depuis quelques mois, c’est désormais Kévin Hartje, 34 ans, qui accueille les familles endeuillées et les accompagne dans leurs démarches.
Un parcours atypique et un CV aussi riche que varié caractérisent ce jeune professionnel. « C’est une reconversion totale. À la base, je viens du monde du cheval. J’ai ensuite travaillé dans la boulangerie familiale à Ossun, avant de me diriger vers la filière automobile, puis de reprendre un restaurant. J’ai également vendu de la maroquinerie de luxe et je suis parti à Biarritz où, avec mon compagnon, nous nous sommes lancés dans la livraison d’apéritifs à domicile. Nous avons même travaillé en boîte de nuit », raconte-t-il.
Autant d’expériences qui l’ont façonné, toujours avec le sourire, jusqu’à une rupture personnelle marquante. « Je suis arrivé ici dans un contexte émotionnel compliqué, avec une accumulation de choses difficiles. Je me suis dit qu’il fallait que je m’occupe, que je travaille. Je suis alors entré à l’agence PFG de Tarbes. Au départ, je me disais que vendre des plaques ou des vêtements, c’était de la vente, tout simplement. Puis j’ai découvert la dimension émotionnelle, qui fait pleinement partie de ce métier. »
C’est notamment grâce à l’arrivée de sa collègue Amélie que Kévin Hartje va véritablement trouver sa voie. « Elle a commencé sur le secteur et, grâce à elle, je suis devenu conseiller funéraire. »
Chez PFG, l’accès à ce poste passe par une formation rigoureuse, un parcours que Kévin a suivi avec enthousiasme. « J’ai été formé pendant un an à l’école PFG, tout en travaillant, puis j’ai obtenu mon diplôme. » Sa motivation et son engagement ont naturellement conduit à son évolution. Lorsque Marc et Maryse ont annoncé leur départ à la retraite, l’opportunité de reprendre le bureau de Lourdes s’est présentée. « À l’agence nous étions deux, avec Élodie. Elle vient de reprendre l’agence de Bagnères-de-Bigorre, donc un recrutement est en cours à Lourdes. »
“Être à l’écoute tout en restant neutre”
Aujourd’hui, Kévin Hartje se sent pleinement à sa place. Chaleureux et proche des familles qu’il accompagne dans des moments souvent douloureux, il s’adapte à chaque histoire. « On se doit d’être à l’écoute, tout en restant neutre. Ce sont les familles qui décident. » Il observe également une évolution du rapport à la mort. « C’est toujours compliqué, bien sûr, mais nous sommes là pour mettre en avant la mémoire du défunt. Aujourd’hui, certaines familles souhaitent davantage de personnalisation : des hommages en vidéo, des avis de décès dématérialisés, ou des cérémonies en lien avec la personnalité du disparu. »
Un accompagnement à l’image de Kévin Hartje, qui a récemment organisé un moment convivial de présentation officielle, entouré de nombreux invités ravis de partager ce temps d’échange chaleureux et sympathique, à son image.

