Le tirage au sort du Mondial 2026, qui se tient ce vendredi 5 décembre à Washington pour une compétition prévue en juin-juillet prochain aux États-Unis, Mexique et Canada, est sous le feu de certaines critiques.
Tapis rouge : nom masculin. Ce vendredi 5 décembre, les sélections nationales de football en lice lors de la prochaine Coupe du monde de football, organisée aux États-Unis, Canada et Mexique du 11 juin au 19 juillet, vont être fixées sur leur sort.
Le sélectionneur et les joueurs des Bleus, qui prendront part à ce Mondial, vont savoir quelles nations elles devront défier au premier tour afin de se qualifier pour les 16es de finale, tout comme les 47 autres équipes en course.
La répartition des groupes sera ainsi connue lors du traditionnel tirage au sort, prévu ce vendredi à Washington. Mais la cérémonie est sous le feu de critiques.
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Le spectacle s’annonce grandiose au Kennedy Center de Washington DC. La FIFA a clairement choisi de faire les choses en grand pour séduire le public américain en mettant à l’honneur les quatre sports collectifs majeurs du continent, en dehors du soccer. C’est ici que réside la polémique : le casting pour le tirage au sort lui-même, celui qui manipulera les boules, est exclusivement masculin.
Comme le relève RMC, quatre icônes des sports US sont convoquées : Tom Brady (Foot US), récemment devenu co-propriétaire d’un club de football anglais ; Wayne Gretzky (Hockey sur glace), la légende absolue de la NHL ; Shaquille O’Neal (Basket), l’une des figures les plus médiatiques de la NBA ; Aaron Judge (Baseball), la star des New York Yankees en MLB.
Un déséquilibre saute aux yeux : aucune femme n’a été retenue pour cette partie cérémonielle. L’absence de grandes championnes comme Serena Williams (tennis), Simone Biles (gymnastique), ou surtout des icônes du soccer comme Mia Hamm ou Carli Lloyd (figures centrales de l’équipe américaine féminine) a soulevé des questions sur la place accordée aux femmes dans cet événement mondial.
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Le rôle secondaire des femmes
La place des femmes se retrouve ainsi reléguée aux rôles de divertissement ou de présentation. En effet, l’ancien mannequin Heidi Klum co-animera la partie spectacle avec l’humoriste Kevin Hart, tandis que les chanteuses Nicole Scherzinger (aux côtés de Robbie Williams) et Lauryn Hill (ex-Fugees) assureront les performances musicales.
Seule la journaliste Samantha Johnson se tiendra au côté de l’ancien footballeur Rio Ferdinand pour la présentation du tirage, sans participer elle-même au brassage des boules.
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Ce choix, à l’heure où la FIFA prône l’égalité et l’essor du football féminin, interroge. L’hypothèse que les tensions politiques avec la figure très engagée de Megan Rapinoe, qui a souvent critiqué le président Donald Trump présent ce vendredi au tirage, aient découragé l’invitation de certaines sportives féminines ne fait qu’ajouter au malaise.