Plusieurs acteurs du Lot lancent une initiative inédite en matière de périnatalité pour réduire le taux de mortalité infantile en analysant les causes et en proposant des solutions concrètes.
Ce vendredi 14 novembre 2025, des élus et responsables de santé du Lot ont lancé une initiative inédite dédiée à la périnatalité. À l’issue de la réunion consacrée à ce plan, plusieurs acteurs clés ont pris la parole pour expliquer les enjeux et les objectifs.
À lire aussi :
Pour attirer les médecins et les professionnels de santé : ce territoire rural a eu une idée de génie
“Nous devons trouver des solutions pour contrer le taux de mortalité infantile dans le Lot, travailler à un accompagnement des mères. C’est le premier département de France avec le plus fort taux de mortalité infantile”, a introduit Claire Raulin, préfète du Lot.

“Tout décès d’un nouveau-né est un décès de trop”
Didier Jaffre, directeur général de l’ARS (Agence régionale de santé) Occitanie, a détaillé le constat : “Tout décès d’un nouveau-né est un décès de trop. Le taux pour le département du Lot est de 6,2 décès pour 1 000 naissances, contre une moyenne nationale de 4 pour 1 000. L’objectif à court et moyen terme est de faire diminuer ce taux. Le département du Lot a des atouts, un maillage déjà existant. Nous allons recruter quelqu’un pour mener ces travaux. Il y aura un plan de financement et des actions concrètes engagées.”
À lire aussi :
REPORTAGE. On a visité la plateforme inédite de réception des appels d’urgence à Cahors
Jean-Marc Vayssouze-Faure, sénateur du Lot, a insisté sur l’urgence : “On ne peut pas rester insensible face à l’augmentation du taux de mortalité dans notre département. Notre rôle est d’alerter et d’agir le plus rapidement possible.” Sonia Neurisse, directrice générale de l’hôpital de Cahors, a apporté un point de précision : “Il n’y a pas de surmortalité infantile hospitalière. On veut faire une analyse précise : identifier les causes, travailler avec tous les acteurs et trouver des solutions d’accompagnement, ce sera un long travail.”
À lire aussi :
“Ça nous réchauffe le cœur” : le chef étoilé du Gindreau met les petits plats dans les grands pour le Téléthon
Aurélien Pradié, député du Lot, a quant à lui précisé avoir sollicité des fondations d’entreprises pour obtenir des financements, et à souligner l’ambition du projet : “C’est un défi gigantesque pour notre pays. L’idée est que notre département devienne un laboratoire dont les solutions feront école en région et au plan national.” Il a précisé avoir sollicité des fondations d’entreprises pour obtenir des financements.

