À l’occasion d’Habitarn, les visiteurs ont pu découvrir la nouvelle physionomie du parc des expositions, qui a fait l’objet de travaux. Plus moderne, plus fonctionnelle, cette transformation est réussie.
Pas une personne ne rentre au salon Habitarn sans congratuler Yohann Homs, qui ne boude pas son plaisir. « On a un superbe outil », se félicite le directeur du parc des expositions. Il faut avouer que la transformation est saisissante. Fini le couloir vieillot : désormais, on arrive dans un grand hall de 900 m², lumineux.
Le parc des expositions a fait l’objet d’importants travaux. L’entrée a été couverte, ce qui permettra aux visiteurs, quand il pleut, de pouvoir fumer ou prendre l’air sans se mouiller. Les façades ont été repeintes. « Les lettrages n’étaient plus au goût du jour. Ils sont en peinture et seront posés mi-novembre avec le logo de la ville (à qui appartient le bâtiment) », indique le directeur.
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Mais c’est surtout l’intérieur qui a été transformé. Désormais, on rentre par un grand hall de 900 m². Les patios ont été supprimés et l’espace ainsi récupéré. Du coup, il y a des fenêtres de chaque côté, ce qui apporte beaucoup de luminosité et donne un sentiment d’espace.
Accueillir de nouveaux événements
À l’intérieur, un comptoir d’accueil a été réalisé au niveau des portes. Le bar a été relooké et du mobilier, ainsi que de la végétation, ont été installés. Le sol a été refait, avec des dalles moelleuses, qui absorbent le son et sont faciles d’entretien. Enfin, les sanitaires ont été agrandis et rénovés.
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« Maintenant, nous avons un vrai hall d’accueil. Avant, on ne savait jamais où mettre la bande d’accueil. Là, cela ne prend pas de place », explique Yohann Homs. Le hall permettra de mieux gérer les flux de personnes et d’accueillir de gros événements sans encombre. En attendant, sur des événements comme Habitarn, les organisateurs y installent un restaurant. Ce qui dégage de l’espace dans les halls d’exposition.
Cette transformation va aussi favoriser l’accueil d’autres types d’événements (Albi Games festival, salon des antiquaires…), avec des jauges moins importantes, comme des cocktails debout réunissant 200 à 300 personnes. ” Pour nous, c’est la possibilité d’accueillir plus d’événements”, assure le directeur.
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À la fin de l’année, le parc aura accueilli 55 événements, soit un peu plus d’un par semaine. Tous ne sont pas tout publics. « En moyenne, on organise entre 50 et 60 événements par an », souligne Yohann Homs. Ce qui place l’équipement albigeois au-dessus de la moyenne au niveau national. « Pas loin du double », ajoute le directeur, qui rappelle que “c’est une obligation”. La ville d’Albi a confié la gestion du parc à Albi Expos dans le cadre d’une délégation de service public. « En tant qu’exploitant, c’est notre unique source de revenus. Donc il faut le faire tourner », précise-t-il.
Depuis le temps, aujourd’hui, l’équipe a acquis une reconnaissance dans le milieu de l’événementiel, ce qui lui permet d’accueillir des événements d’ampleur nationale. « Cela met des années à se construire », précise le directeur. Ce qui le fait s’interroger sur « la pertinence d’avoir plusieurs équipements de ce type dans le département ». Surtout dans le contexte économique actuel.