Le pilier gauche va disputer son 2e match de Pro D2, le premier en tant que titulaire, vendredi 24 octobre (19h30) au Stade des Alpes. Mise en bouche.
Comment abordez-vous cette saison et cette découverte de la Pro D2 ?
Ce championnat, le monde professionnel, sont une première pour moi. En double licence la saison dernière avec les Espoirs élite du Stade Toulousain, on l’a un peu connu sur les quelques apparitions que nous avons pu faire en Nationale avec l’US Carcassonne. Et honnêtement, je trouve que le projet “en jeunes et noir” colle vraiment à notre style de jeu. Les plus expérimentés nous aident beaucoup. Et si on les écoute beaucoup, ils sont aussi vraiment à la nôtre. De notre côté, on essaie de s’envoyer pour accrocher des feuilles de match et être dans ce groupe.

Avec Nicolas Fenuafanote, replaçant ce vendredi, vous vous connaissez depuis pas mal de temps. Vous avez gagné quelques titres chez les jeunes à Toulouse, ça fait quoi de jouer tous les deux à ce niveau-là ?
Ça fait très plaisir parce qu’à Toulouse, on était vraiment collés tout le temps, H24 ensemble. Et le fait de se retrouver tous les deux à jouer à Carcassonne depuis la saison dernière, c’est une chance. Le fait aussi de venir dans un club où tu connais déjà des joueurs, c’est rassurant. Je suis très content et j’espère que ça va durer lors des années à venir.
Dans quel état d’esprit vous rendez-vous à Grenoble ?
C’est une chance inouie d’apparaître sur une feuille de match comme celle-là, et où tu sais qu’il faut aller gagner. C’est excitant. Grenoble, tu vois que c’est une grosse écurie. Puis Bernard (Goutta, le manager, NDLR) nous fait confiance et nous met sur le terrain. Ce n’est pas un cadeau empoisonné, mais plutôt une récompense du travail fourni.
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Après la double licence, vous êtes exclusivement Carcassonnais cette saison. Quelle est votre préférence ?
L’année dernière, c’était un peu compliqué. Déjà, par les allers-retours que l’on faisait. Il y avait la fatigue aussi. C’était dur physiquement. Les plans de jeu étaient aussi différents et c’était difficile de s’adapter aux deux. Cette année, nous sommes exclusivement focalisés sur Carcassonne. Et on a toute une histoire à écrire ici.

