En manque de régularité, le Fenix Toulouse est à la peine avant son déplacement dans le Bas-Rhin, où la victoire est indispensable malgré un effectif amoindri. Rendez-vous vendredi 24 octobre (20h30) pour le compte de la 8e journée.
Trois succès en huit matchs et une place dans l’anonymat du ventre mou (10e) : cela faisait longtemps que le Fenix n’avait pas aussi mal débuté une saison.

Les raisons sont peu évidentes de l’aveu même des intéressés qui avouent “se poser des questions” depuis plusieurs semaines mais qui peinent à apporter les réponses adéquates. Le staff toulousain, qui “cherche” lui aussi, a tenté la câlinothérapie en organisant en milieu de semaine dernière un barbecue qu’il espérait libérateur, avant, trois jours plus tard, que Danijel Andjelkovic ne change radicalement de ton pour pointer du doigt le manque d’investissement de ses hommes coupables d’entames ratées à répétition.
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Ni Diallo, ni Mindegia…
Depuis le début de la saison les mots manquent, donc, mais les maux perdurent et c’est bien plus embêtant. Avant la trêve internationale qui va leur offrir quinze jours bienvenus pour soigner les corps et les têtes – avant la réception du… Paris Saint-Germain (!) le 8 novembre prochain – les coéquipiers de Nemanja Ilic ont donc un rendez-vous déjà crucial ce soir à Sélestat. Sans leur chef de défense (Bakary Diallo, cuisse) ni leur demi-centre titulaire (Niko Mindegia, mollet) mais avec l’obligation de s’imposer chez un promu qui vient seulement de remporter son premier succès après cinq défaites et un nul. Une question de standing ? Pas seulement.

