Le Premier ministre libanais Nawaf Salam le 21 juillet 2025, à Beyrouth. ANWAR AMRO / AFP
Avec ses pierres de calcaire doré typiques de Beyrouth et sa façade monumentale ponctuée d’arcades, l’édifice domine le centre-ville de la capitale libanaise. Nous sommes au Grand Sérail, l’ancienne caserne ottomane devenue le siège du Premier ministre du Liban. L’accès au bâtiment est hautement contrôlé. Une fois passée la sécurité, nous grimpons au deuxième étage, traversons un salon et pénétrons dans le bureau du chef du gouvernement. Il y a un bureau derrière lequel se dressent un drapeau libanais et un portrait du président de la République Joseph Aoun, un salon où attendent de s’entretenir avec le Premier ministre deux généraux de l’armée libanaise, et une table en bois marron, remplie de piles de dossiers… C’est là que nous reçoit le chef du gouvernement libanais.
Né dans une grande famille politique beyrouthine – son cousin et son oncle ont déjà été Premier ministre du Liban –, Nawaf Salam, 71 ans, passé par Sciences-Po Paris, la Sorbonne, Harvard, et l’université américaine de Beyrouth, est un universitaire de renom. En 2007, il est nommé représentant perma…
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