Troisième du classement après sept journées, le Sporting réalise un début de saison inattendu, produisant un jeu séduisant et obtenant de bons résultats malgré une lourde infirmerie.
Pour vivre heureux, vivons cachés. C’est un peu le credo du Sporting en ce début de saison. Après une dernière année catastrophique, les hommes du président Jean-François Fonteneau ont attaqué 2025-2026 sans ambitions sportives, mais avec l’unique volonté de redorer le blason.
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Force est de constater que cela marche plutôt bien. Là où, chaque année, les Agenais parlaient de Top 6, se cassant les dents à chaque fois, cette année, ils se sont montrés plus mesurés. Et cela paye. « Pour l’instant, on répond présent. Comme je l’ai dit, c’est la mentalité qui a basculé. Cela travaille fort, longtemps, et dur, que ce soit dans la semaine, ou lors des matchs. Quand on arrive à le faire tous connectés pendant les matchs, cela donne des résultats », constate Rémi Vaquin. Mais comment expliquer ce revirement de comportement en quelques mois seulement ?
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Mauricio Reggiardo est prêt à changer de discours
Vaquin évoque des éléments internes. « Je ne pourrais pas dire précisément ce qui a basculé ou pas, parce que ce sont des choses qui peuvent parfois se vivre à l’intérieur, et on n’analyse pas toujours tout. » En tout cas, les Agenais ont été marqués par la mauvaise dynamique de l’an dernier. « Je pense que la saison dernière nous a coûté, et on n’a pas envie de revivre cela. Les joueurs travaillent fort, et n’ont plus envie de vivre ces situations. Cela donne un petit supplément d’âme. Nous, on essaye de les accompagner du mieux possible. »
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Si les arrivées de Mauricio Reggiardo et Guillaume Jan ont assurément apporté un nouveau discours et de nouveaux principes de jeu, l’émergence des jeunes (Enzo Serieyssol, Andrea Lucchini, Mathias Jean…) amène aussi un élan de fraîcheur à un SUA ayant grandement eu le besoin de repartir d’une page vierge à l’intersaison.
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Mais là où les Agenais surprennent, c’est dans leurs résultats très rapides. Si les suiveurs auraient pu s’attendre à un temps d’adaptation et une saison de transition, la méthode Reggiardo paye immédiatement. Jusqu’à cette troisième place après sept journées.
Un classement n’étant plus si anecdotique que cela, même si ce championnat est un long marathon. « On le dit depuis le début. On sait d’où on vient. On s’est payés, c’est très bien. Mais on reste humble et travailleur », tempère Vaquin. Au vu du contenu produit, mais aussi de l’infirmerie remplie de joueurs talentueux bientôt sur le chemin du retour (Valentin Gayraud, Dorian Bellot, Louis Dupichot…), on peut légitimement penser que ce SUA, s’il maintient la cadence, peut s’inviter dans le haut du tableau. « Pour nous, notre maître mot cette année, c’est qu’on construit match après match. On ira cibler des matchs, on va faire des coups… Mais on veut construire, et notamment à Armandie où il faut qu’on arrive à rester maître. C’est un peu incontournable », souligne Vaquin.
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Pas encore prêt à évoquer un objectif de phases finales, le Sporting avance pas à pas, et fera sans doute le bilan à la fin de ce second bloc. Après Colomiers, Reggiardo avait déjà indiqué être prêt « à changer de discours ». La preuve d’une ambition en passe d’être retrouvée ? Peut-être…