Pilier du championnat de Prénationale féminine depuis plusieurs années, l’ABB Cornebarrieu découvre cette saison le championnat de France. Une mise en lumière méritée pour ce club exemplaire qui effectuera ses premiers pas en NF3, dimanche, à Bordeaux face au BEC (15h30).
> La préparation
« Les filles avaient une préparation physique individuelle à effectuer pendant leurs vacances à partir de début août », explique Stéphane Soulé, l’entraîneur de l’équipe fanion d’un club familial à tout de même 250 licenciés. « On a commencé à reprendre les entraînements à partir du 20 avec les filles qui sont revenues au fur et à mesure de la fin de leurs vacances que beaucoup ne peuvent pas prendre comme elles veulent. On a bien évidemment disputé quelques matchs amicaux. Contre Auch, notamment, qui est déjà à ce niveau-là. Puis contre une équipe de Montpellier et le TCMS aussi. Dans l’idée c’était surtout de se remettre dans le rythme des matchs ».
> Le recrutement
Tout comme Salies-du-Salat, qui l’avait battu 59-55 en finale, Cornebarrieu a conservé l’ossature de l’équipe de Prénationale de la saison 2024-2025. Des finalistes du printemps dernier, seules Laurie Gauthier et Julie Valdès, c’était programmé, ont mis fin à leur carrière. Trois arrivées sont enregistrées : Justine Daurès (Cunac/Lescure, NF3), Nourya Ibrahimi (Moissac, R2) et Paoline Pereira (Colomiers, Prénationale), qui a débuté le basket à Digne-les-Bains (c’est sous les couleurs de ce club qu’elle s’est qualifiée pour la finale du challenge benjamines à Bercy en 2014), et s’est illustrée en universitaires avec l’INSA Toulouse après avoir été formée au pôle d’Aix-en-Provence.
> Les ambitions
« L’objectif pour nous, c’est le maintien, affirme Stéphane Soulé. On n’était pas forcément calibrés pour jouer une montée. On ne se prend pas pour d’autres. On sait qu’on est un petit club dont la NF3 est une expérience déjà importante. On va essayer de prendre les matchs les uns après les autres, même si cela fait un peu cliché de le dire. Surtout avec de l’humilité. Mais en ayant la volonté de montrer ce qu’on vaut, qu’on n’a pas volé notre place non plus. L’idée, c’est d’essayer de se pérenniser à ce niveau-là, démontrer qu’on en est capable et qu’on n’a pas volé notre place ».