Le Premier ministre belge Bart De Wever et le président du Conseil européen à Bruxelles, le 18 décembre 2025, à l’ouverture du sommet européen. JOHN THYS/AFP
Deux mois de discussions acharnées, et l’impression d’être encore au pied du mur à l’heure du verdict. Les dirigeants des Vingt-Sept se réunissent ce jeudi 18 décembre avec pour mission impérative de ne pas quitter Bruxelles sans une décision, quitte à y passer trois jours et trois nuits : l’Union européenne (UE) utilisera-t-elle, oui ou non, la gigantesque manne d’avoirs russes bloqués sur son sol, au titre des sanctions internationales, pour financer les besoins civils et militaires de l’Ukraine jusqu’à fin 2027 ?
Cette option, baptisée « prêt de réparation », est séduisante pour au moins trois raisons : elle permet à l’UE de prendre le relais dans un moment où les Etats-Unis se désengagent du soutien à Kiev – dont les besoins de financement sont estimés à quelque 137 milliards d’euros pour les deux prochaine…
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