Joker médical de Salles et Saurs, Matias Osadczuk, ancien septiste, offre un profil étonnant. Il raconte ses premières semaines à Colomiers avant d’aller défier Béziers, vendredi 31 octobre (19h), en terres héraultaises, pour le compte de la 9e journée du Championnat de France de deuxième division.
                            
Un mois après votre arrivée, comment vous sentez-vous à Colomiers, pour votre première expérience en Europe ?
Je me sens très bien ! Je m’adapte encore à quelques petites choses. Mais je suis très heureux de pouvoir jouer, grappiller des minutes sur le terrain avec l’équipe. J’éprouve beaucoup de reconnaissance.

Vous disputiez votre premier match de Pro D2 à Carcassonne, il y a deux semaines. Quelle expérience en tirez-vous ?
J’ai eu de bonnes sensations. Après le match, j’ai voulu des retours du staff, et Flo’ (Nicot, entraîneur principal, ndlr) m’a dit qu’il était très satisfait de la façon avec laquelle j’étais entré dans le match et dans ce rôle. Ça a un côté rassurant pour moi, ça participe à me donner de la confiance. Tout comme mes partenaires qui m’accompagnent sur le terrain.
Justement comment se passe votre intégration dans le groupe ?
Remarquablement bien. Mais je dois encore m’adapter à la langue. J’apprends le français, je suis des cours avec Federico Lavanini (NDLR : deuxième ligne, argentin lui aussi). Et j’ai besoin d’étudier dur (il sourit) ! C’est une langue difficile. Mais c’est une nécessité pour mieux se comprendre sur le terrain, assimiler les communications et systèmes de jeu. Et surtout, j’apprécie discuter avec mes coéquipiers, mes amis.
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À quoi s’attendre de Béziers, votre prochain adversaire ?
C’est une équipe très douée pour exploiter les ballons de récupérations. Il est donc impératif pour nous de garder le ballon et le contrôle sur le jeu. Soyons plus patients, sachons marquer des points à chaque fois qu’une opportunité se présente, et restons calmes dans les zones de marque.
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On vous connaît assez peu en France, mais vous pouvez jouer à tous les postes du 11 au 15. Comment vous décririez-vous ?
Je jouais même à l’ouverture quand j’étais jeune ! Mais dans mes derniers clubs, j’étais surtout second centre, poste que j’affectionne particulièrement pour sa position et son rôle. Effectivement, je peux jouer arrière et ailier, cette polyvalence est importante pour moi. Du moment que je joue… En termes de profil, j’aime disputer les duels aériens, porter le ballon, ce qui est le plus important. Je sais buter, passer, et défendre. J’aime d’ailleurs pas mal plaquer. Je ne sais pas trop ce que je préfère mais j’entraîne beaucoup mes skills.
Vous vous disiez chanceux d’avoir cette opportunité en France. Ambitionnez-vous de rester au terme des trois mois ?
Déjà, j’espère jouer le plus possible. Et si j’ai une opportunité de rester, je la saisirai ! Ce serait génial, même si je sais que je dois d’abord jouer et me montrer. Et le rêve ultime, c’est de recevoir l’appel des Pumas. Ce serait incroyable (sourire). Mais on n’y est pas encore.

