Dans les quartiers Croix Daurade et Roseraie, à Toulouse, Yann et Mathilde ont chacun fait le choix d’une mini-piscine. Un format qui s’impose dans les jardins urbains où l’espace est compté.
Croix Daurade, Toulouse. Sur sa terrasse en bois de 50 m², Yann, musicien, contemple sa piscine enterrée de 2 x 5 mètres, profonde de 1,45 m. “Nous n’avions que 260 m² de terrain au total, une terrasse de 50 m2 et deux enfants qui souffraient des grosses chaleurs. La mini-piscine était la solution la plus simple et rapide.”

Pas de permis de construire nécessaire, une installation plus économique – 15 000 € pour un bassin maçonné et non en coque, un choix dicté par la nature du sol : “En centre-ville, la terre bouge, il faut du béton, du béton, encore du béton.”
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Le chantier a été planifié en deux étapes : terrassement à l’automne, pose du liner au printemps. “Il faut attendre les beaux jours pour installer le liner. En un jour et demi, la piscine était remplie, 12 m³ d’eau”, raconte Yann.
Depuis, la famille profite pleinement de ce confort : “En mai, on se baignait déjà. En 24 heures, l’eau monte à 26 °C. Ça remplace la climatisation. Quand je travaille à la maison, un petit plouf suffit.”
“Vacances à la maison”
À la Roseraie, Mathilde, architecte, a succombé au charme des mini-piscines il y a dix ans. Son jardin de 40 m² ne lui laissait pas beaucoup de choix : “Nous avons opté pour un bassin de 4,30 x 2,30 m, avec un local technique enterré. J’ai fait appel à STS 31, et Piscinéa pour le liner.”

La mini-piscine est vite devenue un argument de valorisation de sa maison : “Des jeunes couples de Parisiens me laissent souvent des mots dans la boîte aux lettres. Beaucoup veulent acheter ma maison. Une piscine, même petite, ajoute 20 % de valeur à un bien.”
Seul regret : la teinte du liner. “Le gris foncé chauffe vite, mais la chaleur le déforme et le chlore attaque la couleur. Aujourd’hui, je choisirais un carrelage style Bali ou un liner coloré.”