Une manifestation contre le régime Assad, avec notamment des enfants, dans le village d’Ankhal, près de Deraa, au tout début de la révolution syrienne, en mars 2011. AFP
Dans « Le Nom des Ombres. Sortir de l’enfer concentrationnaire syrien », publié récemment aux éditions du Seuil, le journaliste Arthur Sarradin, spécialiste du Moyen-Orient, a recueilli la parole des prisonniers du régime de Bachar al-Assad après des décennies de terreur. Parmi eux, certains étaient des enfants au moment de leur arrestation. A quelques jours du premier anniversaire de la chute de la dictature, le 8 décembre, il rappelle que « la révolution syrienne a débuté à Deraa, après des graffitis » de jeunes garçons.
Dans votre travail documentaire sur les prisonniers et torturés du régime, il y a une catégorie de population dont on parle rarement : celle des enfants. L’ultime tabou de l’enfer concentrationnaire syrien.
Arthur Sarradin Je me souviens de cette anecdote que répétait souvent l’intellectuel Michel Ki…
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