Un manifestant portant un masque à l’effigie du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou participe à une manifestation devant le domicile du président israélien Isaac Herzog à Tel-Aviv, après la demande de grâce présidentielle déposée par Netanyahou le 30 novembre 2025. MAYA LEVIN/AFP
« Hé, j’ai une idée. » En direct depuis la tribune de la Knesset, le 13 octobre dernier, Donald Trump se tourne vers le président israélien Isaac Herzog. « Monsieur le président, pourquoi ne lui [à Benyamin Netanyahou, NDLR] accordez-vous pas une grâce ? Accordez-lui votre grâce. Allez. […] Des cigares et du champagne, qui s’en soucie ? » Le Premier ministre se lève alors que l’assemblée ovationne le président américain, esquisse un sourire en coin, et tend en avant ses mains croisées comme pour l’en remercier. Le message est passé.
Ce dimanche 30 novembre, Benyamin Netanyahou a écouté Donald Trump : il a officiellement demandé une grâce au président israélien. Il est jugé depuis cinq ans pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires pénales distinctes, mais imbriquées. Dans une lettre de 111 pages écrite par…
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