C’est la fin de ce direct, merci à tous de l’avoir suivi
Les gendarmes sont arrivés jusqu’à la ferme, c’est la fin du blocage
Après plusieurs heures de tensions ponctuées d’affrontements, les forces de l’ordre ont réussi à investir l’exploitation ariégeoise au bout de la soirée. Selon toute vraisemblance, les agriculteurs qui ont résisté toute la journée contre les forces de l’ordre devaient quitter les lieux, afin de respecter l’accord approuvé par les propriétaires du troupeau avec les services de l’État pour que leurs vaches soient abattues. Plus d’informations dans notre article .
VIDEO : les images des affrontements qui ont eu lieu aux Bordes-sur-Arize
En fin de journée, et malgré l’accord annoncé entre les propriétaires du troupeau de vaches et les services de l’État, des affrontements ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des manifestants bien décidés à les empêcher de progresser jusqu’à l’élevage où plus de 200 vaches doivent être abattues. Découvrez cette soudaine montée de tension en images ⬇️
VIDEO : Les images des agriculteurs qui ont forcé un barrage pour bloquer le péage
En soutien aux éleveurs ariégeois, les agriculteurs de Haute-Garonne ont bloqué plusieurs axes autour de Toulouse ce jeudi soir. À commencer par le péage de Castelnau d’Estrétefond.
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Dermatose nodulaire : “C’est tout le monde paysan qui se soulève”… la colère gagne la Haute-Garonne avec des blocages aux péages
“Un groupe d’ultra sur place” selon la préfecture
Le préfet de l’Ariège a mis en cause la présence d’éléments extérieurs au mouvement agricole. “Je voudrais dire aux agriculteurs de ne pas se mélanger à un certain groupe d’ultra présent sur place”, a t-il commenté. “Il s’agit de personnes qui n’ont rien à voir avec le monde agricole et qui ne sont là pour d’autres raisons que celles de défendre une exploitation.”
“Le premier barrage a rendu l’âme”
Malgré l’annonce de la préfecture concernant l’accord des exploitants du Gaec de Mouriscou pour l’abattage de leur cheptel, la tension reste forte aux abords de la ferme. Certains manifestants refusent de quitter les lieux. Des échauffourées ont lieu autour de barricades en feu avec des jets de projectiles sur les forces de l’ordre. “C’est eux qui sont violents, pas nous” dénonce un manifestant sur place. “Le premier barrage a rendu l’âme”, ajoute un autre. Selon la Coordination rurale 09, l’accord ne ferait pas l’unanimité.
“L’abattage aura lieu dès que possible” affirme le préfet de l’Ariège
Hervé Brabant, le nouveau préfet de l’Ariège, a confirmé lors d’une conférence de presse tenue à 18h que l’abattage du cheptel aura bien lieu “dès que possible”. Le représentant de l’État a réaffirmé que, pour les autorités, seule cette mesure de “dépeuplement” peut garantir la maîtrise totale du risque sanitaire.
Des agriculteurs bloquent l’autoroute A75 en soutien aux éleveurs ariégeois
En signe de soutien aux éleveurs ariégeois, des agriculteurs lozériens bloquent actuellement l’A75, sur le tronçon reliant Peyre-en-Aubrac au Buisson, en Lozère, rapporte Midi Libre . Au moins une quarantaine de tracteurs forment un barrage sur l’autoroute.
La situation se tend fortement près de l’exploitation des Bardes-sur-Arize
Malgré l’accord approuvé par les propriétaires du troupeau qui doit être abattu aux Bardes-sur-Arize, les dizaines d’agriculteurs qui sont venus au soutien pour empêcher les forces de l’ordre d’atteindre la propriété, ne comptent pas quitter les lieux. “Le propriétaire a cédé par lassitude, parce qu’il était obligé”, affirme l’un deux au micro de BFMTV, affichant sa détermination à rester sur place pour faire face aux CRS et les empêcher de progresser.
En Ariège, aux abords de la ferme où des centaines d’agriculteurs sont mobilisés pour s’opposer à l’abattage d’un troupeau touché par un cas de dermatose bovine, la situation se tend entre les forces de l’ordre et les agriculteurs. @BFMTV pic.twitter.com/wNtVoe2UKZ
— Marie Gentric (@MarieGentric) December 11, 2025
VIDEO : Des agriculteurs bloquent les péages autour de Toulouse en soutien à l’éleveur ariégeois
En soutien aux agriculteurs mobilisés dans l’Ariège, d’autres ont bloqué des péages autour de Toulouse, notamment à Villefranche-de-Lauragais indiquent nos journalistes sur place.
Des incidents en cours aux Bardes-sur-Arize
Selon nos informations, des échauffourées, notamment des feux allumés, ont eu lieu au niveau du premier barrage mis en place par les agriculteurs aux Bardes-sur-Arize, pour bloquer l’accès aux autorités à la ferme. Pour l’instant, seul l’un des deux frères aurait accepté l’accord passé avec la préfecture pour l’abattage du cheptel.
DNC dans les Hautes-Pyrénées : “L’abattage de mes bêtes, c’est un crève-cœur”
En dehors du cas ariégeois, des éleveurs notamment de la Coordination rurale 65 ont manifesté ce jeudi au bord de la route de Trie-sur-Baïse, à proximité de l’exploitation où le premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) des Hautes-Pyrénées a été détecté, pour dénoncer “l’abattage total” des troupeaux. Le témoignage de l’éleveur concerné et tous les détails de cette mobilisation sur place sont à retrouver dans notre article .
Dermatose nodulaire : votre commune en Occitanie est-elle placée en zone réglementée ?
Plusieurs communes d’Occitanie sont placées en zone réglementée à la suite de la découverte de foyers de dermatose nodulaire (DNC) en Ariège et dans les Hautes-Pyrénées cette semaine. Vous pouvez en apprendre plus sur ces zones dans notre article . Vous pouvez aussi directement consulter notre carte juste ici ⬇️
“Qui va au volant ? Ce n’est pas nous…” : scène cocasse en plein blocage
Au cœur des tensions liées à la crise sanitaire après la découverte d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) détecté en Ariège, un incident improbable a momentanément allégé la tension au Gaec de Mouriscou aux Bordes-sur-Arize. C’est à lire dans notre article .
Patrick Sébastien en soutien aux agriculteurs
L’animateur a publié un message de soutien aux agriculteurs mobilisés dans l’Ariège sur ses réseaux sociaux.
Le cheptel va être abattu après un accord trouvé
“Après un nouvel échange téléphonique avec les services de l’État, les éleveurs concernés viennent de confirmer leur accord pour la mise en œuvre des mesures de dépeuplement”, font savoir à La Dépêche du Midi les services de l’État en Ariège.
L’adjoint de Jean-Luc Moudenc à Toulouse, en charge de l’alimentation, se range derrière les éleveurs
Sur les réseaux sociaux, Jean-Jacques Bolzan, représentant du Parti Radical en Haute-Garonne et adjoint à la mairie de Toulouse en charge de l’alimentation, a dit soutenir la solution prônée par les éleveurs, qui proposait une alternative à l’abattage de tout le troupeau des Bordes-sur-Arize. “En Ariège, l’État veut abattre 200 vaches. Les syndicats agricoles proposent une alternative responsable : isoler l’animal malade et tester le troupeau sur 4 à 6 semaines. Je soutiens cette voie de bon sens, respectueuse des éleveurs et de la santé publique”, a-t-il expliqué.
.@JJBolzan : « En Ariège, l’État veut abattre 200 vaches. Les syndicats agricoles proposent une alternative responsable : isoler l’animal malade et tester le troupeau sur 4 à 6 semaines.
ud83dudc49 Je soutiens cette voie de bon sens, respectueuse des éleveurs et de la santé publique. » https://t.co/MUi57mIceE
— Parti Radical Haute-Garonne (31) (@PartiRadical31) December 11, 2025
Le député LFI de Haute-Garonne, Christophe Bex, dit qu’il va se rendre sur place
Sur les réseaux sociaux, le député LFI de Haute-Garonne, Christophe Bex, a relayé une vidéo prise sur place par l’un des membres de son équipe, où l’on voit Jérôme Bayle et Lionel Candelon, deux figures de la contestation agricole dans le sud-ouest, s’exprimer pour faire part de leur colère contre la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. Le député précise dans son message qu’il compte se rendre bientôt sur place.
La prise de parole du président de la Chambre d’agriculture de Haute-Garonne
Face au foyer de dermatose nodulaire détecté en Ariège et au doute grandissant sur l’abattage total des animaux dans les élevages contaminés, Christian Déqué explique pourquoi les éleveurs se mobilisent et redoutent une crise durable.
Blocages dans certains lycées ariégeois
Depuis ce début d’après-midi, les accès au lycée agricole de l’Ariège, à Pamiers, ainsi que du centre de formation professionnel pour adultes, sont bloqués par les élèves de l’établissement en colère. Ils dénoncent la mesure d’abattage d’un troupeau aux Bordes-sur-Arize. Le fils de l’exploitant est lui-même élève au sein de l’établissement. Pour plus d’informations, lire ici .
Les voitures qui encombrent les chemins sont évacuées par les forces de l ordre
“L’État n’a pas entendu nos revendications”
“Nous constatons que ces revendications n’ont pas été entendues : en effet l’éleveur ariègeois, victime d’un cas de DNC doit toujours subir l’abattage total de son troupeau”, ont commenté les syndicats dans un communiqué. En conséquence, ils appellent à la mobilisation ce jeudi 11 décembre sur Toulouse avec des “blocages des grands axes autour de Toulouse, actions multiples… Nous passons donc à l’action !”
Les camions “Centaure” débarquent à la ferme
Selon nos informations, les camions blindés “Centaure” de la gendarmerie arrivent à la ferme.
Le département du Gers très inquiet, attend la vaccination
Après la confirmation d’un foyer de dermatose nodulaire contagieuse bovine le 10 décembre dans les Hautes-Pyrénées voisines, 41 villages du Gers intègrent une zone de protection. Alors que les mouvements de bovins sont strictement encadrés, le président du Département a écrit à la ministre de l’Agriculture.
La colère des agriculteurs
Le protocole proposé par les syndicats aurait été refusé par la ministre de l’Agriculture. Les agriculteurs dénoncent un gain de temps, selon eux leur proposition n’a pas été correctement étudiée.
Le point sur la situation
Plus de deux heures après l’annonce officielle de l’abattage des 207 vaches du Gaec de Mouriscou, les premiers signes d’une possible intervention commencent à apparaître. Sur place, plusieurs sources évoquent la présence d’”une quinzaine de véhicules blindés” de gendarmerie mobile, stationnés à Sabart, prêts à être déployés.
Aucune opération n’est confirmée officiellement, mais les uniformes s’activent, alimentant l’hypothèse d’une intervention imminente. Il faut dire que la situation est sous tension : les exploitants ont décidé de refuser l’accès aux services sanitaires venus procéder à l’euthanasie du troupeau, comme le prévoit la procédure en cas de DNC.
Jérôme Bayle sur place : “Ça fait chaud au cœur”
Figure bien connue de la contestation agricole en Haute-Garonne, Jérôme Bayle, sur place, s’est félicité du front commun qui s’est formé : “Tous les syndicats ont réussi à signer des communiqués communs, ça fait chaud au cœur”, nous a-t-il confié ce matin.
Pour lire l’entièreté de ses propos, notre article est disponible .
Une quinzaine de camions de CRS présents
Les forces de l’ordre sont annoncées et la situation pourrait se tendre. Environ 15 cars sont mobilisés par les CRS.

Le député de l’Ariège apporte son soutien aux agriculteurs
“Face au traumatisme des éleveurs confrontés à la détection d’un cas de DNC sur leur exploitation et aux conséquences qu’elle entraine, je veux réaffirmer toute ma solidarité à nos agriculteurs”, a écrit ce matin Laurent Panifous, sur Facebook . Le député ariégeois indique qu’il suit la situation en temps réel et qu’il s’est entretenu “à plusieurs reprises” avec la ministre de l’Agriculture.
Les vaches seront-elles sauvées ?
Depuis deux jours, plusieurs centaines d’agriculteurs se relaient pour empêcher l’intervention des services sanitaires, tandis que les négociations avec l’État se poursuivent dans un climat de tension croissante.L
Intervention des gendarmes imminente ?
Selon des agriculteurs sur place, les gendarmes s’apprêteraient à investir les lieux d’un moment à l’autre mais nous ne sommes pas en mesure de vous confirmer officiellement cette information.
L’alerte du préfet des Hautes-Pyrénées
Suite à la confirmation d’un foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) à Luby-Betmont, l’abattage du lot concerné a été ordonné par le préfet des Hautes-Pyrénées qui a pris un certain nombre de mesures de protection pour limiter la propagation de la maladie.
En direct
Notre journaliste présente sur place nous informe que plusieurs centaines d’agriculteurs sont présents sur place aujourd’hui.

“La seule solution qui fonctionne…”
“Les mesures sanitaires qui s’imposent conduisent à ce que le troupeau soit abattu, c’est la meilleure solution qu’on puisse apporter. Aujourd’hui c’est la seule solution qui fonctionne (…) pour préserver le cheptel français”, a déclaré Hervé Brabant au micro de la radio Ici Occitanie.
Une agricultrice présente en Ariège : “On attend les négociations”
De nombreux agriculteurs sont présents autour de la ferme aux Bordes-sur-Arize. “Les autorités commencent à encercler la zone. De plus en plus de monde arrive, on doit être environ 600 personnes. On attend les négociations”, nous confie une éleveuse.
Périmètre de sécurité dans plusieurs départements d’Occitanie
Les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Gers et la Haute-Garonne sont concernés par un périmètre de restriction autour du foyer, a annoncé la préfecture du 64 .
Un cas dans les Hautes-Pyrénées
C’est désormais confirmé : le premier cas de DNC a été déclaré hier dans les Hautes-Pyrénées. Plus précisément, sur la zone près de Trie-sur-Baïse. “Un cas est confirmé dans une exploitation du département. L’expertise est toujours en cours, des prélèvements ont été effectués sur une bête”, ont signalé les services de l’Etat. Selon la préfecture, aucun lien épidémiologique n’est avéré entre les cas déclarés dans l’Ariège et celui des Hautes-Pyrénées.
Le témoignage de l’éleveur touché
L’exploitation familiale de Didier et de son frère se retrouve brutalement menacée après la découverte d’un cas de Dermatose Nodulaire Contagieuse dans leur troupeau. Alors que les 208 vaches sont promises à l’abattage, l’éleveur et ses proches s’inquiètent de la survie de l’exploitation familiale.
Les 208 vaches pourraient être abattues ce jeudi matin à 9 heures
Malgré la mobilisation des agriculteurs, il est toujours prévu d’abattre l’ensemble du troupeau, conformément aux règles prévues en cas de détection de la DNC. Les services de l’Etat sont attendus sur place aux alentours de 9 heures du matin, mais les éleveurs continuent de bloquer les accès à la ferme afin de s’offrir un sursis.
Où se trouve le cheptel touché ?
Le foyer détecté se trouve dans un cheptel de deux cent huit vaches blondes d’Aquitaine, au sein du Gaec de Mouriscou, tenu par deux frères, et situé aux Bordes-sur-Arize.
La DNC frappe l’Ariège
Mardi soir, un premier cas de Dermatose Nodulaire Contagieuse a été détecté en Ariège. Depuis, une centaine d’éleveur se mobilise pour que le troupeau touché ne soit pas abattu. On vous résumé la situation dans cet article .
Ouverture de ce direct
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce direct.

