December 6, 2025

Stade Toulousain : "On pense qu’ils vont nous donner des solutions…" Anthony Jelonch confiant avant de défier les Sharks en Champions Cup

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Au moment de recevoir les Sharks de Durban, en ouverture de la Champions Cup, ce dimanche 7 décembre à Ernest-Wallon (16h15), le troisième ligne des “rouge et noir” et du XV de France évoque ce rendez-vous, pour lequel il s’attend à un gros combat.

Quelle opposition vous attendez-vous à retrouver ?

Ça va être un bon combat. Devant, je pense qu’on est prêts. Les Sud-Afs, on est certains à les avoir joués avec l’équipe de France, on sait comment ils sont. Et là, ce sont un peu les mêmes. Ils ont un peu le même système de jeu que ceux de l’équipe nationale donc on sait à quoi s’attendre, nous devant.

Le troisième ligne gersois est prêt à montrer l’exemple.
Le troisième ligne gersois est prêt à montrer l’exemple.
DDM – MARC SALVET

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Qu’appréciez-vous dans cette Champions Cup ?

C’est une belle compétition, un sprint. Il y a quatre matchs de poule, il faut prendre le plus de points possibles. L’année dernière, on en avait oublié un aux Sharks, ce qui nous avait fait mal en fin de saison car on n’avait pas reçu la demi-finale (ni le quart, disputé à Toulon, NDLR). D’entrée, il faut taper vite et prendre beaucoup de points. Et après, il faut les jouer, les matchs.

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Vous avez un petit sourire en coin quand vous dites que vous savez ce qui vous attend. Ça vous plaît ?

Oui, c’est vrai que ça va être un chouette match ce dimanche. On a tous hâte. Pour certains, cela fait cinq semaines qu’on n’a pas joué avec le Stade Toulousain donc on était très contents de les retrouver cette semaine (ses coéquipiers, NDLR). Ce match, on l’attend impatiemment depuis un moment et je suis sûr que ça va être bien.

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Ce sera votre troisième confrontation face à cette équipe mais à chaque fois dans un contexte différent. Est-ce que vous arrivez à la lire ?

Non, pas trop. On ne sait pas comment ils vont arriver ici (interview réalisée avant l’officialisation des compositions, NDLR). Beaucoup étaient en équipe nationale et on ne sait pas s’ils vont jouer. Mais on sait très bien que ça va être une équipe qui va mettre beaucoup de combat. Depuis le début de l’année, on les a lus un peu. Ils sont très bons en conquête, en mêlée, ballons portés, défense. Ils défendent fort aussi donc à nous de trouver les bonnes solutions. On pense qu’ils vont nous en donner, à nous de faire les bons choix au bon moment.

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Pour les Bleus, peut-il y avoir un sentiment de revanche après le test perdu début novembre face aux Boks ?

Non, je ne pense pas que ce soit une revanche. Nous, on veut prendre le plus de points possibles avec le Stade Toulousain. On veut d’abord gagner ce match. On veut se rassurer aussi sur notre rugby parce qu’il y en a beaucoup qui n’ont pas joué avec Toulouse depuis un moment. Donc il va falloir vite reprendre les repères et faire un gros match du match.

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Le bonus que vous n’avez pas décroché l’an passé à Durban vous trotte-t-il toujours dans la tête ou avez-vous tourné la page ?

C’est une nouvelle saison, mais je pense qu’on peut le garder un peu dans la tête aussi parce qu’ils nous avaient joués au complet chez eux. Après, ils étaient venus à Bordeaux avec moins de mecs. Mais c’est une nouvelle compétition donc nous, ce qu’on veut, c’est gagner les matchs. Et on va s’occuper de nous avant de s’occuper des autres.

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Quand on voit que vous êtes capables de passer 60, 80 points en poule comme l’an passé, est-ce que cette compétition a toujours le même prestige ?

Oui. Il y a des fois des scores fleuves mais après, une fois arrivées les phases finales, c’est toujours la même compétition qui est très dure. Et franchement, c’est une très belle compétition. L’année dernière, on a échoué en demi-finale, mais on va tout faire cette année pour essayer de la remporter. Ce qu’on veut, c’est aller au bout de cette compétition, même si ça sera très dur et qu’il y a beaucoup d’équipes.

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Il y a eu le tirage au sort de la Coupe du monde cette semaine. Arrivez-vous à vous projeter ou est-ce encore loin ?

C’est long. Il reste deux ans avant la Coupe du monde. On a vu les poules, on a hâte d’y être mais il y a beaucoup de compétitions avant. Là, moi, je me focalise sur les Sharks ce week-end. J’ai encore des matchs si je veux arriver à la Coupe du monde (sourire).

Que pouvez-vous dire du retour d’Antoine Dupont, vous qui avez connu la même blessure ?

Ça fait maintenant un mois et demi qu’il est revenu sur les entraînements. Je l’ai trouvé très bien dès son premier match avec le Stade Toulousain sur sa rentrée. Franchement, je le trouve déjà très prêt par rapport à cette grosse blessure donc c’est de bon augure pour la suite. Je sais que j’avais mis cinq, six mois à être vraiment bien sur le terrain. Donc lui, s’il est bien comme ça au bout du premier match, on verra bien mais c’est de bon augure.

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