Le demi de mêlée landais de l’USM va jouer en pays conquis à Jean-Dauger, lui qui a évolué à l’Aviron des Crabos à l’équipe première en Top 14 et Pro D2. De l’émotion en perspective pour le rendez-vous du samedi 1er novembre (16h35) dans le cadre de la 9e journée du Championnat.
Après la victoire sur Perpignan, on imagine que l’ambiance a été plus sereine cette semaine à l’entraînement…
Oui, il y avait forcément plus de sourires sur les visages et plus de décontraction. Après, le groupe ne s’appuie pas que sur les résultats, il faut aussi prendre en compte le contenu.
Quel est votre sentiment à l’heure de rencontrer un club que vous connaissez bien ?
J’y ai joué en Crabos, en espoir et en équipe première. C’est un club qui reste très cher à mon cœur. Je les supportais quand ils jouaient en Top 14 et moi en Pro D2, mais comme nous sommes maintenant dans le même championnat, c’est différent.
Bayonne n’a plus perdu à domicile depuis 18 matches. La barre est-elle trop haute pour Montauban ?
On sait qu’ils n’ont plus perdu chez eux depuis un an et demi. C’est une équipe complète, qui domine en touche et se déplace énormément, le mouvement est leur principale force. Il faudra réaliser une grosse entame.
Ce n’est pas la principale qualité de l’USM qui commence souvent ses matches avec 7 ou 14 points de débours. Comment y remédier ?
C’est vrai qu’à l’extérieur, on a souvent pris un ou deux essais dès les premières minutes, ce qui refroidit notre enthousiasme. Il faut être capable de mettre plus d’intensité dans le premier quart d’heure. Face à Perpignan, il y a eu du mieux, ils n’ont marqué qu’en deuxième période.
Bayonne va être privé de plusieurs internationaux, est-ce un avantage pour l’USM ?
Oui et non. Ils vont jouer sans quelques leaders de jeu et de combat, ce qui risque de rendre leur jeu moins fluide, moins rodé, mais je pense que derrière, ils ont des joueurs capables de faire de très bons matches.
Ce déplacement au Pays basque peut-il servir de match référence ?
On n’a pas encore de match référence à l’extérieur. On encaisse beaucoup trop de points, mais c’est la vie d’un promu qui doit consolider sa maison et faire des coups à l’extérieur. On espère enfin faire un match plein à l’extérieur et montrer que l’on a grandi.
La trêve va arriver au bon moment ?
Il ne faut pas tomber dans le piège et ne pas se relâcher parce qu’on a gagné un premier match et que la trêve arrive. Elle fera du bien, on reste sur 11 matches consécutifs en comptant les amicaux, soit deux fois plus que les blocs de Pro D2. Il faudra bien couper pendant dix jours pour repartir du bon pied..