Raymond Le Manac’h, président du comité départemental de Haute-Garonne, ouvre le traditionnel chapitre « bilans et perspectives » suite à l’assemblée qui s’est tenue samedi dernier, à Saint-Lys.
Que retenez-vous de cette session saint-lysienne ?
Je voudrais commencer par remercier aussi bien les élus de la municipalité que les dirigeants du club pour leur remarquable préparation en amont de l’événement. Le seul « couac », et croyez bien que je le regrette amèrement, c’est ce manque de respect envers les organisateurs de la part tous ceux qui ont quitté la salle au moment du vin d’honneur alors que tout avait calé à l’avance. Sinon, nous avons tous été très sensibles à la présence de Michel Le Bot (l’actuel président de la FFPJP est le prédécesseur de Raymond Le Manac’h à la tête du CD 31, NDLR), dont l’appel à la protection des personnes les plus vulnérables a été entendu comme il se doit.
Le choix du samedi après-midi continue de surprendre une partie des suiveurs ?
Il relève pourtant d’une mûre réflexion et il en sera ainsi jusqu’à la fin de mon mandat. Il faut savoir que le créneau du dimanche matin se heurtait à de trop nombreuses contraintes logistiques.
Quels axes majeurs se sont dégagés au niveau du projet sportif ?
Tout d’abord, les indemnités versées aux clubs seront revues à la hausse l’an prochain, et ce, suite aux excédents dégagés tout au long de 2025.
Les chiffres incitent à l’optimisme ?
Absolument. 30 000 inscriptions ont été recensées tous qualificatifs confondus sur les cinq districts que compte le département. L’année se termine autour de la barre des 11 000 licenciés, même si le processus de dématérialisation de la licence est susceptible de déstabiliser les moins férus d’informatique.
Un mot sur le choix très symbolique de la Ville rose pour vos futurs locaux suite à la fermeture de la parenthèse labégeoise ?
Le projet d’installation dans nos nouveaux murs de la rue Nicolas-Louis Vauquelin, à Toulouse, est prévu au 1er mars 2026. Il a bel et bien comme vous le supposez une connotation de reconquête. La promesse de vente est signée, rendez-vous a été pris chez le notaire le 31 janvier. Nous n’attendons plus que l’accord de la banque.
Quid des jeunes, du bilan sportif ?
Nous avons du mal à les mobiliser, nous comme les autres dirigeants d’Occitanie d’ailleurs. Et ce, en dépit de la recherche de la meilleure formule inhérente à la prospection du milieu scolaire. Les départs de nos « pépites » ? Bien sûr que je les déplore, surtout au regard des efforts consentis dans les écoles de pétanque. Pour le reste, le bilan sportif est honorable au niveau du CRO et mitigé sur le plan national. Le titre en triplette mixte ramené par les Cazériens a sauvé la saison.