Forts d’une première édition réussie, l’Armandie Hybrid Challenge devrait faire son retour dès l’année prochaine. S’il reste à définir les derniers détails, notamment la date, les organisateurs veulent voir encore plus grand.
Le 1er juillet dernier, 595 participants ont foulé la pelouse d’Armandie dans des conditions caniculaires. Ce jour-là se déroulait la toute première édition de l’Armandie Hybrid Challenge, une nouvelle compétition d’hyrox coorganisée par le SU Agen et la salle Crossfit Agen. « À la base, on était partis sur un objectif de 1 000 participants. Mais au final, 600, c’est très bien pour une première édition. On a beaucoup de monde qui nous a dit que c’était déjà énorme », note Nathanaël Audubert.
L’assistant stadium manager au SUA remarque aussi « des bons retours dans 95 % des cas sur l’organisation ». Des chiffres relativement intéressants. « On a organisé en deux mois à peu près l’événement. Malgré cela, on a vraiment bien travaillé avec Crossfit Agen. C’est cela qui a permis que tout le monde pense que c’était une seconde édition, voire une troisième déjà. »
Justement, la grande question est là. Une deuxième édition est-elle déjà dans les tuyaux ? Oui, à en croire Nathanaël Audubert. « Selon toute vraisemblance, il devrait y avoir une deuxième édition, parce que cela a plu », répond l’intéressé, avant de poursuivre : « On a presque un an pour la faire avec Crossfit Agen, et adapter le format. Il y a des gens qui attendaient de voir ce que cela donnait sur le terrain. Beaucoup sont venus juste pour voir s’ils pouvaient le faire aussi. »
Une date pas encore fixée
Les ambitions sont déjà là pour la seconde édition. Les axes d’amélioration sont aussi identifiés. Après avoir accueilli une majorité de Lot-et-Garonnais, l’événement veut s’exporter en dehors du département. « On a eu quelques salles de Montauban, Bordeaux ou Toulouse, mais cela restait quand même assez centré sur le Lot-et-Garonne. Justement parce qu’on n’a pas eu le temps d’aller chercher des clubs amateurs. Avec la deuxième édition, cela va déjà faire plus parler… »
Reste néanmoins à définir une date. C’est là encore où le flou règne. « Il faut qu’on se voit pour en discuter, et voir, en termes de calendrier, où est-ce qu’on peut le caler. On attend notamment la date du Garorock, savoir où c’est aussi, parce que si c’est à Bordeaux l’année prochaine, cela nous touchera moins », poursuit Nathanaël Audubert, conscient des attentes suscitées par la réussite de la première édition à Armandie. « Dans l’optique des événements au stade, et la stratégie qu’on souhaite mener, une seconde édition, ce serait bien. Ce serait dommage de ne pas la faire. »
D’ailleurs, outre les participants, plus de 2 000 spectateurs ont pris place dans les travées d’Armandie. Pour une première dans un stade, ce fut une réussite. « Les gens ont vraiment aimé le côté stade. Aller dans le tunnel, passer dans la salle de musculation, c’était vraiment fou pour les participants. Cela a du sens quand on est Agenais… » Maintenant que le principe a été lancé et validé, reste aux organisateurs à le développer. Ils ont près d’un an pour y réfléchir.