La douleur n’a pas arrêté Lio après la perte tragique de son fils Diego. Elle a transformé son album “Géoïd Party in the Sky” en un hommage vibrant.
Danser avec la douleur plutôt que s’y abandonner. C’est le choix qu’a fait Lio après la mort de son fils Diego, 21 ans, en mars dernier. Malgré le choc, la chanteuse n’a pas renoncé à l’album qu’elle préparait depuis des mois, financé grâce à ses fans via KissKissBankBank, faute de maison de disques. Elle a poursuivi l’enregistrement, transformant ce projet en hommage vibrant : “Géoïd Party in the Sky”, disponible ce vendredi 21 novembre.
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Le titre, énigmatique et tendre, est un clin d’œil direct à Diego : “Géoïd, c’est la forme de Terre, un peu patate […] et c’est l’anagramme de Diego. Je trouvais que c’était vraiment très chouette de l’avoir avec nous”, explique-t-elle. “Sur la fin de cet album – et j’avais beaucoup parlé de cet album avec Diego –, Diego est mort. La mort s’est invitée et autant accueillir les invités surprises du mieux qu’on peut.”
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Ce disque “est une invocation à être vivant”, confiait Lio sur France Inter. ” C’est une reconnaissance de l’amour. De quelque chose qui ne finit pas.” C’est aussi pour Diego que l’album s’ouvre sur le titre “L’amour de ma vie”, qui était “sa chanson préférée”, a expliqué la chanteuse.
“Diego ne s’est pas suicidé”
La maladie de Diego, apparue après un séjour en Thaïlande, aurait été déclenchée par la prise de drogues, selon son père, Jean-Pierre Bellay. Dans une lettre adressée à Paris Match, il raconte la crise qui a précédé le drame : leur fils s’est immolé près de l’aéroport de Roissy. “Diego ne s’est pas suicidé mais, lors d’une crise à Paris, s’est échappé et le monstre a pris le dessus dans sa tête pour l’assassiner.”
Un drame que Lio a évoqué sur RTL : “C’est inimaginable ce qui est arrivé. C’est inimaginable de perdre un enfant et surtout dans ces conditions-là. Il était en très grande détresse et moi je pense que c’était le degré de sa souffrance”. Elle alerte désormais sur la santé mentale des jeunes, qu’elle considère comme un combat urgent. Mais pour l’heure, elle avance à son rythme. “C’est une question aussi de faire du temps un ami, un allié. Il faut que le temps puisse passer d’une manière vivante”, confie-t-elle.