La présidente de la Région Occitanie était vendredi 5 septembre 2025 à Bruniquel (Tarn-et-Garonne) pour les 50 ans du tournage du film “Le Vieux Fusil”. Carole Delga en a profité pour évoquer la crise politique que traverse le pays, avec des mots forts.
Carole Delga a donné, vendredi soir 5 septembre, par sa présence un éclat particulier à l’inauguration du 50e anniversaire du tournage du Vieux Fusil à Bruniquel (Tarn-et-Garonne), un événement qui se déroule jusqu’à dimanche soir dans ce lieu exceptionnel à mille titres.

C’est en effet ici, au printemps 1975 que Robert Enrico a tourné certaines scènes les plus marquantes de son fameux film aux trois Césars, interprété notamment par Philippe Noiret et Romy Schneider. C’est par une confidence toute personnelle que Carole Delga a commencé son discours, expliquant qu’elle était venue à Bruniquel ce vendredi avec sa mère, « grande admiratrice » de l’actrice franco-allemande qui avait endossé le douloureux rôle de Clara Dandieu, tuée au lance-flammes par un Waffen-SS.
Quand la République va mal, il faut s’attendre à me voir pour la défendre.
La présidente de la région Occitanie a opposé les puissantes thématiques du film aux « temps troubles que le pays endure » et à la gangrène de l’antisémitisme. « Quand la République va mal, il faut s’attendre à me voir pour la défendre ». « Nous savons dans notre chair, ici en Occitanie, qu’une République peut tomber. Elle est tombée non loin, de l’autre côté des Pyrénées. Et Toulouse a été capitale de la république espagnole en exil ».

En se tournant vers les deux châteaux de Bruniquel, Carole Delga a confessé une préférence pour le plus « jeune », en raison de ses attaches avec le Comminges, dont un des seigneurs a été à l’origine de la construction de l’édifice.
À l’issue de ces fortes paroles, la présidente de la région s’est retrouvée entourée par des figurants du film venus eux aussi pour fêter le 50e anniversaire du Vieux Fusil.