Réunis à Saint-Puy (Gers), les membres de l’AICRA 32 ont débattu de la défense des retraites, de la santé et de l’égalité femmes-hommes, dans une atmosphère à la fois conviviale et combative.
Le 7 novembre dernier se tenait, à l’auberge “Terre Blanche” à Saint-Puy, la 28ᵉ assemblée générale de l’AICRA 32. Pour l’occasion, le président Bernard Pis accueillait, avec les représentants des personnalités du Gers, de nombreux adhérents et plusieurs homologues des départements voisins.
Les travaux débutaient avec la lecture du rapport d’activités par Josyane Maritan, secrétaire générale, et celle du rapport comptable par J.-P. Bessagnet, trésorier de l’association. P. Guichanné, vice-président, présentait un rapport social basé sur l’engagement pour la défense et l’amélioration des conditions de vie des retraités agricoles, malgré les péripéties et tergiversations en haut lieu. “Pesons-nous suffisamment dans les décisions ?”, dit-il. “Nous, les petits retraités de l’agriculture, continuerons à nous battre et ne lâcherons rien pour défendre nos misérables pensions.”
Mettant aussi en avant, pour la santé, la prévention et le dépistage, il introduisait l’intervention de M. Maître, qui développait le programme ICOPE intitulé “Permettre de vieillir en bonne santé”.
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Dans le rapport sur la condition féminine, Paulette Gangi dénonçait l’attitude des gouvernements qui ignorent la situation précaire de ces femmes “ayant sacrifié leur vie pour la Nation”. Elle s’insurgeait contre un service de santé complètement désorganisé et interpellait le député pour qu’il motive son groupe parlementaire lors de la présentation de la loi Chassaigne III, qui apporterait, entre autres, une pension égale à celle des hommes.
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Bernard Pis, dans son rapport moral, soulignait les gros problèmes liés au pouvoir d’achat, à la santé, à la dépendance, à l’autonomie et à la dématérialisation des services. “Serons-nous les premières victimes des inégalités territoriales, si nous ne le sommes pas déjà ?”, conclut-il.
Une mobilisation plus importante des adhérents est souhaitée afin de renforcer la position de l’ANRAF face aux pouvoirs publics.

