Quelques minutes après le revers face aux Sud-Africains (17-32), samedi 8 novembre au Stade de France, le centre du XV de France avouait avoir été battu par les plus forts mais ne comptait pas se laisser abattre.
Avez-vous le sentiment d’avoir manqué de solutions offensives face aux Boks avant de craquer ?
On a eu 20 bonnes minutes en seconde mi-temps où on les met à mal par nos lancements. On arrive à avancer et malheureusement, on n’arrive pas à finir les coups. On a eu quelques solutions offensives mais qu’on n’a pas su concrétiser à cause de petites erreurs de justesse, des en-avant ou des fautes. Mais je ne dirais pas qu’on n’a pas eu les armes offensives pour les mettre à mal. On marque deux essais, mais on a manqué de justesse.
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A quoi pensez-vous ?
On a trois occasions assez franches qui auraient pu nous permettre de les mettre à distance et de prendre 8 points d’avance. C’est dommageable face à des équipes comme ça, avec une telle expérience collective. Ils jouent ensemble depuis 10 matchs, c’est une équipe qui ne bouge pas depuis huit ans donc si on ne marque pas et qu’on ne les tue pas (sic), ça devient très compliqué. On l’a vu ce soir, jusqu’à la 60e, on est dans le coup, même devant et après, ils occupent le terrain, font leurs ballons portés, nous mettent à mal et avec notre indiscipline, c’est devenu très compliqué.
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Craignez-vous que cela casse votre dynamique ?
Je ne pense pas. On a des joueurs forts avec des leaders forts, des jeunes qui ont énormément de talent. Forcément, on est très déçus, on ne va pas se mentir, on espérait mieux. Mais de là à dire qu’on va baisser la tête… Ça, c’est hors de question. Au contraire, on a encore deux gros challenges à relever, contre les Fidji et l’Australie, et ce serait inacceptable de baisser la tête. On va aller de l’avant. C’était un match de préparation aussi. Bien sûr qu’il nous tenait à cœur, qu’on souhaitait le gagner mais ce soir (samedi), ils ont été meilleurs et plus réalistes que nous, il faut l’avouer. On va se préparer jusqu’à la Coupe du monde pour les rejouer. Mais on ne baissera pas la tête, ça c’est sûr.