Organisé l’été prochain aux États-Unis, au Mexique et au Canada, le Mondial 2026 devrait être grandement impacté par les fortes chaleurs. Interrogé à ce sujet, le défenseur américain Mark McKenzie, joueur du TFC depuis l’été 2024, a répété qu’il fallait “agir”.
Appelé ce jeudi avec la sélection américaine après avoir pris part au rassemblement d’octobre et manqué celui de novembre, Mark McKenzie a déjà la Coupe du monde 2026 en tête. Et pour cause, l’évènement se tiendra notamment à domicile puisque les États-Unis, le Canada et le Mexique se partagent son organisation. Mais la chaleur prévue durant la compétition (du 11 juin au 19 juillet) est la source d’inquiétudes.
En septembre, le rapport Pitches in Peril, qui jugeait une température supérieure à 35 degrés trop élevée pour jouer au football, indiquait que 10 des 16 stades qui accueilleront le Mondial 2026 présentent des conditions jugées dangereuses pour la chaleur extrême. Interrogé par le média norvégien NRK, Mark McKenzie a confié, à propos des changements climatiques, que “la santé et la sécurité doivent passer avant tout”.
“Il faut agir !”
“La chaleur est extrêmement difficile à supporter. Tu mets ton corps en danger, car elle t’épuise bien plus vite que n’importe quel autre type de météo. Tu fais quelques courses et soudain, tu halètes déjà” a témoigné l’homme aux 24 sélections, lancé chez avec l’USMNT (U.S. Men’s National Soccer Team) en février 2020. Le défenseur de 26 ans, originaire du Bronx (New York) et absent lors de la Coupe du monde 2022 organisée au Qatar, alerte : “Un été américain est intense, et si tu n’es pas prudent, cela peut être mortel.”
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“Il y a déjà eu des cas d’athlètes qui se sont mis en danger en poussant trop loin dans la chaleur. C’est réel, et nous devons garder la santé et la sécurité comme priorités” relance l’ancien joueur de Philadelphia Union et du KRC Genk, conscient que “c’est clairement une possibilité” que la Coupe du monde 2026 soit la dernière organisée en été “si la tendance continue et qu’on ignore encore les avertissements des chercheurs”. Avant de conclure : “Tout le monde a remarqué les changements climatiques. Ce n’est pas la direction qu’on souhaite. Il faut remettre ce sujet au centre des discussions et surtout agir.”

