Après son geste à l’encontre de Simon Ebonog lors de la 11e journée de Ligue 1, dimanche 2 novembre entre le Toulouse FC et le Havre (0-0), le Norvégien s’expose à une lourde sanction en cas de comparution devant la commission de discipline de la LFP.
Un geste malvenu pour quelles conséquences ? Au-delà de la polémique immédiate lors du match entre le Toulouse FC et le Havre, avec des versions qui s’opposent sur son caractère ou non raciste selon le camp dans lequel on se trouve, Aron Dönnum pourrait payer plus ou moins cher sa provocation – il a agité la main devant son nez en s’éloignant – à l’encontre de Simon Ebonog.
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Il parait en effet peu probable, au vu des remous engendrés par la scène, que le Norvégien passe entre les mailles du filet et soit ainsi dispensé d’un passage devant la commission de discipline de la LFP. Alors que l’arbitre de la rencontre n’a selon toute vraisemblance pas notifié l’incident dans son rapport puisqu’il n’a pas averti le joueur du TFC, la pression mise par le camp normand pourrait avoir poussé les délégués à le faire.
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Déjà suspendu face à Lorient
“On a demandé aux délégués du match que ce geste figure dans leur rapport. On n’a pas pu faire cette demande à l’arbitre car on a été autorisés à parler seulement aux délégués”, confiait Mathieu Bodmer, le directeur sportif havrais, dans des propos rapportés par L’Equipe. Dans le cas où il n’aurait pas pas été entendu, il resterait une voie de recours puisque la commission de discipline peut être saisie par Frédéric Thiriez, l’ancien patron de la Ligue, qui préside le comité d’éthique.
Avec une grille de sanctions claire si son comportement injurieux et/ou blessant est reconnu puisque sa suspension pourra aller jusqu’à 10 matchs. Dans le pire des scénarios, cela pourrait priver le Norvégien de compétition jusqu’au début du mois de février (il est déjà suspendu pour le déplacement à Lorient ce dimanche 9 novembre en raison d’un cumul de cinq cartons jaunes), en fonction du parcours de son équipe en Coupe de France, puisque trois tours sont programmés d’ici-là.

