Peinture murale de l’amiral chinois Zheng He et de sa flotte, dans un temple à Penang, en Malaisie. CHRIS HELLIER/BRIDGEMAN IMAGES
Pour aller plus loin
Le 11 juillet 1405, Zheng He lève l’ancre. Ce grand amiral chinois quitte les environs de Nankin, encore capitale de la dynastie Ming, à la tête d’une flotte de plus de 300 navires, parmi les plus grands du monde. Le vigoureux militaire, un musulman devenu eunuque à l’âge de 10 ans, qui a dirigé les travaux de la Cité interdite, mène les 27 000 hommes qui s’affairent sur les ponts : marins, diplomates, militaires, religieux, herboristes… Il a fait remplir les soutes d’eau douce, de nourriture et de nombreux trésors : soie, thé, parchemins, porcelaine. Par précaution, des canons sont également embarqués.
A l’initiative de l’ambitieux empereur Yongle, le voyage vise à étaler la grandeur chinoise, faire du commerce et engager des relations diplomatiques. Loin de la soumission qu’imposeront les Occidentaux, il s’agit plutôt de s’enquérir d’une vassalité de principe envers le fils du Ciel. L’armada desc…
Article réservé aux abonnés.
Se connecter
Le cadeau qui éclairera votre année
Tous nos contenus exclusifs en accès illimité
S’abonner : 7,99€ 3,99€/mois pendant 1 an
ou

