Le Salon de la création d’entreprises a atteint son objectif avec 35 structures participantes et beaucoup de candidats en quête de démarches et d’informations.
Dès l’entrée du Salon de la création et de la reprise d’entreprise, un totem donne le ton « Tout le monde peut devenir entrepreneur ». L’évènement remplit la salle de spectacles, Mathilde Chevalier, directrice par intérim de l’agence France Travail de Gaillac indiquant qu’il s’adresse surtout aux demandeurs d’emploi. Ils sont autour de 8 000 sur le bassin Gaillac-Graulhet.
Les 35 structures représentées doivent répondre à tous les profils de créateurs. « Celui qui n’en est qu’à l’idée ou au début d projet et celui qui a déjà un prévisionnel. Les structures présentes peuvent l’accompagner jusqu’à l’immatriculation » ajoute Martine Migliaccio, psychologue du travail.
Tous les stands sont occupés : ce salon est le deuxième de Midi-Pyrénées après celui de Toulouse, de même importance que celui qui a lieu à Castres, signe que France Travail Tarn a mobilisé ses équipes.
« Nous avons sollicité beaucoup de réseaux d’entrepreneurs, car le risque majeur du chef d’entreprise qui débute est celui de l’isolement » poursuit Mathilde Chevalier. Le covid et le télétravail l’ont d’ailleurs accentué. France Travail s’est d’ailleurs doté d’une antenne « France Travail Pro » spécialisée dans leur accompagnement sur le registre des ressources humaines. Les postulants comme les techniciens conviennent que les cinq premières années sont cruciales pour la pérennité de l’entreprise.
Il y a une file d’attente devant Créact’up (audit, conseil, formation), pbifrance création, BGE, Mampreneures, un réseau de cheffes d’entreprises et mamans, Initiatives pour une économie solidaire, les trois chambres consulaires (agriculture, métiers et artisanat, commercent industrie)… Idem devant Egée, une association d’anciens chefs d’entreprises et cadres dirigeants, qui mettent leur expérience au service des nouveaux.
« Notre rôle est de transmettre, quelquefois de guider pour éviter les erreurs que nous avions pu commettre au cours de notre carrière ». Accompagnement et réseau sont les maîtres-mots du Salon. France Travail vient de conclure un partenariat avec l’association Germinal. Cette fois, ce sont les « immatriculés » depuis deux ou trois ans et qui ont du mal à développer leur chiffre d’affaires. Germinal, pendant six mois, analyse ce qui pêche et prodigue ses conseils, end prenant en compte toutes les dimensions de l’entreprise (sociale, fiscale…).
La forte fréquentation du Salon traduit l’importance des besoins. Peut-être aussi l’esprit d’entreprise qui se diffuse chez les demandeurs d’emplois. Ils sont en légère baisse sur le bassin Gaillac-Graulhet : certains ont fait le grand saut en criant leur propre structure.

