Tennisman et collectionneur passionné, Terence Atmane, 68e mondial, impressionne autant par ses performances sur le court que par sa collection Pokémon estimée à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Le jeune Français rêve désormais de devenir “numéro 1 de Pokémon en France” et d’ouvrir ses propres magasins dédiés à la franchise comme il le confie dans un entretien publié ce vendredi 24 octobre.
Le 16 août 2025, Terence Atmane dispute la rencontre la plus importante de sa carrière de tennisman professionnel. En demi-finale d’un Masters 1000 pour la première fois, il affronte le numéro 1 mondial Jannik Sinner. Hasard du destin, l’Italien célèbre ce jour-là son anniversaire. Le Français en profite pour lui offrir une carte Pokémon, un Pikachu. Dans le jour le plus important de sa vie professionnelle, il trouve le moyen de mettre en avant sa passion.
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Comme il le confesse dans un portrait que lui consacre l’Équipe ce vendredi 24 octobre, son amour pour la franchise japonaise occupe la majeure partie du temps qu’il ne passe pas sur un court, en salle de musculation ou en récupération. “Quinze ou vingt minutes par jour, souvent dans les taxis ou entre deux entraînements. Si j’ai un jour de repos, une heure”, détaille le 68e joueur mondial. Et comme dans le monde de la petite balle jaune, ses objectifs sont élevés. “ J’ai envie de devenir numéro 1 de Pokémon en France”, affirme-t-il, sûr de lui.
Une reconversion toute trouvée
Le principal obstacle à ce rêve, son arrivée récente “dans le milieu”, même si sa passion date de sa plus tendre enfance. Forcément, il a “du retard”, mais possède tout de même une collection à même de faire pâlir plus d’un passionné. Il détient des cartes qu’il est “le seul à avoir dans le monde”. Au total, ses possessions valent “plusieurs dizaines de milliers d’euros, facilement”, estime-t-il. “C’est le prix d’une maison correcte, je pense… Avec quelques chambres ! Si demain j’ai un problème d’argent, je sais très bien ce que j’ai à la banque et à quelle somme ça correspond”, élabore encore Atmane.
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Avec sa collection et sa notoriété grandissantes, il a été contraint de tout placer dans deux coffres. “Parce qu’un coffre, ça ne suffisait pas pour tout mettre”, se félicite le Français. Tout confondu, il revendique une collection forte de plus de 20 000 cartes. Malgré le coût astronomique de ses acquisitions, il jure faire ça par “passion” et n’envisage pas de vendre ses précieuses cartes dont la valeur est avant tout sentimentale pour lui. Il en vient même à employer des intermédiaires qui font les recherches pour lui, en échange d’un “pourcentage sur l’achat […] comme des agents”. À 23 ans, l’après-carrière de Terence Atmane est déjà tout tracée : “ouvrir mes magasins Pokémon” et “créer un site Internet”. Il s’en réjouit d’avance…