Ce vendredi 19 septembre, les Agenais ont décroché un succès à Carcassonne.
Bernard Goutta (manager de Carcassonne) : “On ne peut pas faire des miracles à chaque match. Contre le vent, on ne fait pas une mauvaise première période, mais on manque de finition. Au niveau de l’état d’esprit, on s’est envoyés contre une équipe agenaise bien en place et mieux organisée que nous. Les conditions ont gêné les deux équipes, mais on a été plus fébriles par moments. Les Agenais étaient beaucoup plus en forme que nous en début de deuxième mi-temps. Je suis déçu pour mes joueurs. Le paquet d’avants d’Agen a fait la différence, en étant plus clinique. L’équipe la plus expérimentée a gagné.”
À lire aussi :
Pro D2 : l’US Carcassonne avec Tevita Railevu ou Jordan Puletua… Les compositions du match entre l’USC et le SU Agen
“Continuer à travailler”
Peyo Muscarditz (centre et capitaine du SU Agen) : “On n’a jamais pensé au bonus offensif. On pensait mettre plus de jeu dans leur camp en première période, et on a été châtié dans les rucks. Ce n’est pas une victoire avec de grandes envolées, mais elle a de la saveur. Notre travail a porté ses fruits. C’est un bon début de saison. L’investissement est à la hauteur pour l’instant, mais il faut le remettre dès dimanche, car on a une grosse réception qui arrive avec Béziers.”
À lire aussi :
Pro D2 : “C’est une grande fierté !” Au tour d’Enzo Serieyssol de faire ses grands débuts avec le SU Agen à l’US Carcassonne
Guillaume Jan (entraîneur des trois-quarts du SU Agen) : “Une victoire à Carcassonne, on la prend. Prendre quatre points est très positif, mais tout le monde a vu le contenu, notamment en première période. Malgré cela, on a eu plus de jeu rapide en deuxième période. Il ne fallait pas s’affoler à la pause. On a essayé de calmer tout le monde, car on sentait de l’agacement et de la frustration. On savait que, si on tenait le ballon, on leur poserait des problèmes. C’est ce qu’on a fait. Les trois victoires de suite ? On ne peut pas s’enflammer dans ce championnat. Il reste encore 26 journées. Le relâchement, tu le paies cash. Il faut continuer à être dans cette optique de travailler.”