Le Français Jimmy Gressier, champion du monde du 10 000 m, a pris la parole ce dimanche 21 décembre pour dénoncer le fait que la Kényane Ruth Chepngetich conserve son record du monde sur le marathon malgré un contrôle antidopage positif.
Jimmy Gressier, champion du monde français sur le 10 000 m cette année à Tokyo, est monté au créneau ce dimanche 21 décembre dans le cadre de la lutte antidopage. “Ça envoie quand même un message délétère”, a-t-il déclaré sur ses réseaux sociaux à propos du record du monde de marathon réussi par Ruth Chepngetich et maintenu malgré son contrôle positif (antérieur aux faits).
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“Allez-y les athlètes féminines essayez d’aller battre ce record”, a-t-il encouragé avant de qualifier le temps de Chepngetich de “faux” et de “sûrement fait avec des substances”. La cause de ce “coup de gueule”, la réaction de Sebastian Coe, l’homme à la tête de l’athlétisme mondial, qui a lui-même évoqué sa “frustration” que ce record soit maintenu.
“Effacer tous ses records”
“Imaginez le nombre de record du monde fait par des mecs dopés et qui restent sur les tablettes ? Le message que cela nous envoie à nous c’est soit “dopez-vous comme eux et battez les records du monde”, soit “soyez exceptionnellement forts à la naissance pour battre des athlètes dopés””, s’est insurgé Gressier.
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Le coureur français explique ensuite que “quelqu’un attrapé pour dopage”, “on devrait lui effacer tous ses records”, avant de préciser qu’il n’inclurait pas dans cette catégorie tous les suspendus puisqu’il considère que “3 no-shows (3 absences à un contrôle antidopage, synonyme de suspension, NDLR), ce n’est pas quelqu’un avec de l’EPO dans le sang”. Une prise de parole importante tant le sujet est souvent considéré comme tabou dans le milieu du sport de haut niveau.