Le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, s’est exprimé pour la première fois au sujet des manifestations qui ont perturbé la Vuelta qui s’est achevée dimanche 14 septembre. Et il a rappelé que le cyclisme, plus que tout autre sport, fait face frontalement aux problèmes du monde.
Un phénomène nouveau, mais finalement pas si surprenant. Le patron du Tour de France Christian Prudhomme était à Berlin, mardi 16 septembre, à l’occasion d’une table ronde à l’ambassade de France. Et ce dernier a été invité à réagir aux récents événements qui ont perturbé la tenue de la Vuelta, le grand tour cycliste espagnol.

Et pour le directeur de l’épreuve française, si ce phénomène est certes “complètement nouveau”, il a tout de même tenu à rappeler que le vélo, plus que tout autre sport est soumis à la réalité du monde. “Les courses cyclistes sur route, elles sont soumises aux soubresauts de la vie, d’une manière générale, depuis toujours. Le cyclisme sur route est dans la vie, il ressent plus qu’ailleurs dans un stade fermé ce qui se passe au quotidien.”
Et l’ancien journaliste de rappeler une anecdote étonnante pour illustrer son propos : “Des brigands attaquaient les coureurs du Tour dans les années 1920. Il y a toujours eu ça. Quand nous allons quelque part, il y a toujours des usines qui ferment, et il y a des négociations qui sont forcément nécessaires. On connaît cette fragilité-là, c’est une évidence.”
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Preuve que le vélo n’est pas un sport comme un autre. Pour rappel, la Vuelta a été perturbée par de nombreuses manifestations pro-palestinienne, notamment pour protester contre la présence de l’équipe Israël-Premier Tech dans le peloton. Et la problématique va se poser pour le prochain Tour de France : Barcelone, qui accueillera le Grand départ a demandé l’exclusion de ce sponsor.