Dans la nuit du 9 au 10 septembre, une vingtaine de drones russes ont pénétré l’espace aérien d’un pays de l’Otan : la Pologne. L’événement, hautement symbolique, marque un tournant. Il sonne comme une provocation délibérée, mais aussi comme une réponse cinglante à tous ceux qui, en Europe, se réclament du « réalisme » et plaident pour la désescalade, au prix d’une pax russica qui reviendrait à abandonner Kiev.
Vladimir Poutine, lui, n’a plus de scrupules. Les hésitations de l’Union européenne, les flottements d’une Maison-Blanche empêtrée dans ses propres calculs : tout cela le conforte. La mise en scène de son rapprochement avec Xi Jinping, à Pékin, a agi comme un blanc-seing. Plus sûr de lui que jamais,…
Article réservé aux abonnés.
Se connecter
Envie de lire la suite ?
Tous nos articles en intégralité dès 1€
ou
Découvrir toutes nos offres