DIRECT. Vote de confiance : "nous vivons l’effondrement d’un système", juge Marine Le Pen, suivez les discours des présidents de groupes

“Nous vivons l’effondrement d’un système”, estime Marine Le Pen

“Dirigeants de gauche comme de droite, vous êtes coupables”, a lancé la présidente du groupe RN.

Eric Ciotti cible virulemment Emmanuel Macron et François Bayrou

“Vous craquez des allumettes sur des flaques de kérosène depuis huit ans et nous devrions vous faire confiance pour éteindre l’incendie ?”, a lancé Eric Ciotti, ciblant le chef de l’Etat et le Premier ministre. Il affirme que son groupe ne votera pas la confiance.

“La confiance que vous sollicitez aujourd’hui ne se réclame pas, elle se gagne”, lance Laurent Panifous

Le président du groupe Liot à L’Assemblée a notamment reproché au Premier ministre d’avoir “choisi d’avancer seul”, sans consulter les différents groupes de députés. Par conséquent, “une large majorité des députés du groupe Liot ne vous accordera pas sa confiance”, a déclaré Laurent Panifous.

“Vous ne voulez qu’exercer le pouvoir”, fustige Paul Christophe

“Egoïstement, vous ne voulez qu’exercer le pouvoir”, a fustigé le président du groupe Horizons, appelant ses collègues à cessez “ces guerres d’égo”. . (…) Mes chers collègues, cessons ces guerres d’égo”.

François Bayrou pourrait remettre sa démission à Emmanuel Macron demain matin à 8h

Selon une information de France Inter, le Premier ministre prévoit, en cas de chute de son gouvernement, de remettre sa démission au Président de la République demain matin à 8h.

Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée, s’est exprimée

“Votre départ est un soulagement. Il serait presque une satisfaction, s’il n’était pas accompagné par l’inquiétude de la suite”, a-t-elle lancé en s’adressant à François Bayrou

Laurent Wauquiez dénonce les “augmentations d’impôts déguisées” proposées selon lui par Bayrou

Le chef de file du groupe LR regrette un budget proposant “des augmentations d’impôts déguisées” et la suppression de deux jours fériés, au détriment de “la France qui travaille”.

Les socialistes sont “prêts à gouverner”, lance Boris Vallaud

“En votant aujourd’hui contre la confiance, les socialistes prennent la responsabilité d’affirmer qu’ils sont prêts, avec la gauche et les écologistes, à gouverner”, a déclaré Boris Vallaud, alors que le leader du PS, Olivier Faure, s’est dit prêt à aller à Matignon .

Boris Vallaud charge Emmanuel Macron

“Emmanuel Macron n’a cessé d’abîmer le pays, d’appauvrir les pauvres, d’enrichir les riches, de tourner le dos à l’avenir qui n’est plus que la somme de ses petites lâchetés, de ses grands renoncements”, a déclaré le président du groupe socialiste à l’Assemblée.

C’est au tour de Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l’Assemblée, de prendre la parole

“Vous n’êtes pas Pierre Mendès-France”, a taclé Boris Vallaud en s’adressant à François Bayrou.

“Le droit de vote des membres du parlement est personnel”, rappelle François Bayrou

“Ce qui veut dire, en principe, que les mots d’ordre n’ont pas leur place ici, ce qui a sa place ici, c’est la conscience personnelle de chacun des députés de la nation”, a souligné le Premier ministre.

François Bayrou “frappé” de voir “combien les jeunes se sentent sacrifiés”

“J’ai été frappé de vérifier combien les jeunes se sentent générations sacrifiées et disent : ‘Nous n’aurons pas de retraite'”, a confié le Premier ministre, insistant à nouveau sur le besoin d’une politique d’économies pour le budget 2026.

“Je sais très bien que vous voulez qu’on augmente encore les charges sur leurs épaules. Eh bien, nous, nous croyons exactement le contraire. Nous pensons qu’il faut les alléger de manière qu’ils soient libérés de l’esclavage dans lequel on les plonge”, a-t-il poursuivi.

“Si vous criez, je bois. Donc c’est une bonne chose”, ironise François Bayrou

Face au chahut ambiant dans l’hémicycle, le Premier ministre s’est accordé un petit moment d’humour. “Si vous criez, je bois. Donc c’est une bonne chose”, a-t-il ironisé.

“Notre pronostic vital est engagé” insiste François Bayrou

Le Premier ministre a listé les nombreux “problèmes” menaçant la France et son économie, évoquant notamment la baisse de la production du pays.

“Le plus grand risque était de ne pas en prendre”, estime François Bayrou

“Cette épreuve de vérité, je l’ai voulue”, a d’abord déclaré François Bayrou. “Le plus grand risque était de ne pas en prendre, de laisser continuer les choses sans que rien ne change, de faire de la politique comme d’habitude, de faire durer (…) jusqu’au moment où l’irréparable est là”, a lancé le Premier ministre en introduction de son discours devant l’Assemblée nationale.

Une quinzaine de députés LR seraient prêts à s’abstenir

Selon BFMTV, une quinzaine de députés du Rassemblement national seraient prêts à faire le choix de l’abstention à l’issue de la déclaration de politique générale de François Bayrou.

Les députés LR auront “une liberté de vote” cet après-midi, affirme Laurent Wauquiez 

Les députés LR auront cet après-midi “liberté de vote”, a affirmé Laurent Wauquiez ce lundi. “J’ai fait le choix de laisser la liberté de vote, vous avez gagné sur vos idées et vos convictions, c’est vous qui décidez”, a lancé le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes à ses troupes, ajoutant voter “sans enthousiasme”.

Et après Bayrou ? Les quatre scénarios casse-têtes pour Emmanuel Macron

Alors que le vote de confiance n’a pas encore eu lieu, Emmanuel Macron se retrouve dès aujourd’hui au centre du jeu politique pour dessiner l’après-Bayrou. Après l’échec de son “ami” et donc aussi le sien – le chef de l’État va devoir choisir : nommer un troisième Premier ministre du socle commun, un issu du PS, opter pour la société civile ou se résoudre à une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale. Pour en savoir plus 👉 lire notre article .

“On attend un résultat qu’on connaît déjà”

“On a fait le boulot. Mais il y a un goût amer, une véritable impression de gâchis, déclare un proche du Premier Ministre à BFMTV. On attend un résultat qu’on connaît déjà.”

François Ruffin aimerait “une nouvelle élection présidentielle” au printemps

Le député de la première circonscription de la Somme (Debout!), plaide pour l’organisation d'”élections présidentielles anticipées au printemps”. L’ancien élu LFI estime qu’Emmanuel Macron pourrait se représenter “à nouveau devant les électeurs pour vérifier quelle est aujourd’hui sa légitimité”. Selon lui, ce scrutin constituerait “la condition pour retrouver la stabilité et pour se fixer un cap dans la durée”.

Sandrine Rousseau, prête à soutenir un gouvernement porté par Olivier Faure

Interrogée ce matin sur le plateau de Télématin, la députée écologiste de Paris, Sandrine Rousseau a estimé que “si c’est Olivier Faure” qui est nommé Premier ministre, “je le soutiendrais à condition qu’il y ait la ligne NFP et que ce soit un gouvernement du NFP”.

“Pour sortir de cette impasse, il faut une (…) politique de rupture”

“La politique d’Emmanuel Macron a mené la France dans le mur”, a déclaré le député RN Jean-Philippe Tanguy, au micro de BFMTV. “Pour sortir de cette impasse, il faut une (…) politique de rupture”, affirme-t-il, à quelques heures du vote de confiance sollicité par François Bayrou.

À quelle heure tombera le verdict ?

Ce lundi 8 septembre, François Bayrou joue son poste de Premier ministre en engageant la responsabilité de son gouvernement sur la réduction du déficit public. La journée suit un calendrier précis, qui permet déjà de savoir à quelle heure le couperet devrait tomber.

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Qui pour remplacer Bayrou ?

Charge au chef de l’Etat de trouver le profil idoine. Pour l’heure, Emmanuel Macron “n’a pas tout à fait décidé” et “cherche encore la bonne solution sur le casting comme sur le fond”, glisse un visiteur de l’Elysée.

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Le compte à rebours est enclenché

Ce lundi à 15, le Premier ministre montera à la tribune de l’Assemblée pour demander la confiance des députés. Vers 19h, leur verdict tombera. Sauf énorme surprise, la sentence est déjà connue: face aux vetos annoncés de la gauche et de l’extrême droite, le locataire de Matignon sait que la fin de son bail est imminente.

Avant sa chute, François Bayrou fustige les oppositions

A la veille de sa chute plus que probable, François Bayrou a fustigé dimanche l’attitude des forces politiques, “en guerre civile les unes avec les autres”, mais qui vont s’allier pour “abattre le gouvernement”. Sans se faire d’illusion, alors qu’Emmanuel Macron est déjà en quête de son successeur, sous la pression des oppositions.