Alexandra Rosenfeld a levé le voile de l’anonymat. À travers un post Instagram, la jeune femme a accusé en son nom le chef Jean Imbert de violences conjugales, tout en revenant sur les raisons qui l’avaient poussé à témoigner anonymement en avril dernier.
“Je ne suis pas Eléonore, je suis Alexandra. Et maintenant, je parle”. C’est à travers un post publié sur Instagram, ce mardi 19 juillet, qu’Alexandra Rosenfeld a choisi de s’exprimer. En avril dernier, la jeune femme avait témoigné, sous couvert d’anonymat dans le magazine Elle, des violences conjugales que lui faisait subir son ex-compagnon, Jean Imbert. Trois autres ex-compagnes du vainqueur de Top Chef 2012 avaient également raconté les violences physiques et morales dans les colonnes du magazine.
Dans cet article, Alexandra Rosenfeld témoignait sous le pseudonyme d’Eléonore. Quatre mois plus tard, elle a choisi de raconter son histoire publiquement “pour soutenir celles qui sont devenues des amies”, explique-t-elle, en évoquant le lien fort qu’elle entretient avec les ex-compagnes du chef cuisinier.
“Coup de tête”, “mépris”, “rabaissements”, “emprise”
Le post Instagram de l’ancienne Miss France commence par une photographie d’une radiographie qui indique une “une fracture des os propre du nez”. Une image qui illustre la violence du comportement de son ex-compagnon. “Coup de tête”, “mépris”, “rabaissements”, “emprise” : Alexandra Rosenfeld revient brièvement sur son ancienne relation “il y a plus de dix ans”. Dans son récit, la jeune femme s’exprime sur son témoignage dans la presse. Elle raconte qu’avant la publication de l’article, Jean Imbert lui avait soigneusement envoyé des invitations dans son restaurant à DisneyLand Paris.
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“J’ai mis du temps à guérir”
Alexandra Rosenfeld a également exprimé les raisons de son témoignage. “Je parle maintenant parce que j’ai mis du temps à guérir. Je suis restée parce que j’étais sous emprise. Et je ne cherche rien à gagner – juste la paix et être en accord avec moi-même”.
L’ancienne Miss ajoute enfin qu’aucune poursuite pénale n’est engagée contre Jean Imbert. “Il n’y a pas de plainte, pas de procès, c’était il y a plus de dix ans et même si j’ai toujours cette radio (de son nez, ndlr), ce qui nous a abîmées ne se voit pas, alors comment le juger…”