September 5, 2025

Villefranche-de-Rouergue. Des jeunes Néerlandais découvrent la bastide

l’essentiel
Un groupe d’amis néerlandais a passé une semaine à Villefranche-de-Rouergue. Entre balades au bord de l’Aveyron, visites improvisées et rencontres inattendues, ils repartent conquis par le charme de la bastide.

Un groupe de jeunes Néerlandais a passé une semaine à Villefranche. “On fête l’anniversaire d’un copain qui habite ici pendant quelques mois, sinon on ne serait probablement jamais venus à Villefranche-de-Rouergue”, admettent les amis. Une découverte inattendue de la bastide pour ces jeunes. “C’est un petit village français. On n’avait pas non plus de plan précis pour occuper nos journées.” Cette semaine, ils ont visité Albi et Toulouse et sont allés à Najac et Villefranche. La balade commence à la terrasse du Globe. À l’entrée de la bastide, une petite rue sur la droite mène à l’eau. Au bord de l’Aveyron, Herman prend quelques clichés. Il utilise encore un appareil photo argentique avec pellicule, qu’il développe lui-même. “En fait, j’aurais dû prendre un autre appareil photo”, dit-il, “avec lequel je peux réaliser des clichés qui semblent avoir 100 ans.”

“Autrefois, ça devait sentir super mauvais ici”, imaginent-ils en parcourant les ruelles médiévales.

De l’autre côté de la place, leur regard est attiré par une voiture ancienne. “Waouh, quelle belle voiture”, s’exclame l’un d’eux. Ils aperçoivent un homme en train de bricoler le moteur. “C’est une Citroën de 1920”, explique le maire, qui se révèle être le mécanicien.

Près de l’église Sainte-Émilie-de-Rodat, Siem tente de voir s’il peut prendre de l’eau dans l’œuvre d’art qui se trouve devant. Sans se laisser démonter, il constate que ce n’est pas possible. Quelques rues plus loin, la moitié du groupe se perd. Place de la Fontaine, on aperçoit les “brebis égarées” dans une ruelle plus basse, apparemment inconscientes de la séparation.

“Ça arrive tout le temps, mais on les retrouvera”, sourient les deux autres, qui en profitent pour jeter un œil au musée local. Ils regrettent de ne pas avoir leurs cartes d’étudiant : sinon ils seraient entrés. “Cinq euros, c’est un peu cher pour le peu de temps qu’il nous reste.”

Les amis se retrouvent devant l’entrée de la collégiale et choisissent les ruelles derrière l’église pour poursuivre leur balade.

“Je suis surpris par la grandeur des lieux, car c’est en fait une petite ville”, note Siem. “Notre commune compte 40 000 habitants, mais la mairie est plus petite que celle de Villefranche.”

Assis sur un muret devant un coiffeur, ils débattent : Thomas doit-il se faire couper les cheveux, alors qu’il s’apprête à assister à son premier mariage ?

Ils longent ensuite l’Aveyron, passent devant le théâtre et regagnent le pont des Consuls.

“C’est une ville charmante”, conclut Herman. “Je pense qu’elle va me manquer.”

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