Aurélien Giraud, skateur français qui représentait un espoir de médaille lors des JO de Paris, revient dans une récente interview sur les nombreux différents qui l’ont opposé à sa fédération, à l’époque et aujourd’hui encore.
Aurélien Giraud, skateur français, avait fait des Jeux olympiques de Paris l’objectif de sa carrière, si ce n’est de sa vie. Alors, forcément, lorsqu’il fut éliminé dès la phase de qualifications, la déception fut particulièrement grande. Dès juin, avant la compétition, il fustigeait le fonctionnement de la fédération française de roller et de skateboard (FFRS) dans une lettre co-signée par de nombreux athlètes. Après son élimination, il poste un nouveau message sur ses réseaux sociaux qui pointe du doigt la pression mise par les instances dirigeantes dans une interview publiée par l’Équipe ce mardi 2 septembre.
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“J’ai bien précisé que ce n’était pas de leur faute si j’ai raté”, rappelle-t-il même s’il maintient “qu’il y a eu des choses assez inacceptables”. Il évoque notamment la pression qui lui a été mise pour qu’il dorme au village olympique alors qu’il avait prévenu qu’il préférait dormir aux côtés de ses amis à Paris. “Personne ne devrait faire une compétition dans de telles conditions”, considère le skateur qui voit cela comme “très malsain”.
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“J’ai dit que si ça se passait à nouveau comme ça, je ne ferai plus de compétition en équipe de France. Fin. Je ne veux plus vivre ça”, tranche-t-il à présent. Il précise néanmoins que le président de la Fédération lui a paru “assez compréhensif” lors d’un récent entretien téléphonique (leur premier, jure l’athlète). “J’espère que les choses s’arrangeront, pour le bien des athlètes et des jeunes qui arriveront après moi”, conclut-il finalement.