Aujourd’hui vice-président du Stade marivalois et coach de l’équipe cadette, Sébastien Caussanel, qui a fait les beaux jours de l’équipe fanion est une figure historique du club de Lacapelle.
Sébastien Caussanel porte bien son nom, à croire que la grande place (le Caussanel) de son village d’Espédaillac est un hommage à sa personne… Il est un vrai « caoussetier » (personne habitant le causse) , fier de ses racines au Mas d’Ourgnaguel familial qu’il a retapé avec son frère jumeau. Celui-ci n’est autre que Vincent Caussanel, à la tête d’une entreprise de restauration du patrimoine devenue une référence en la matière.
Le patrimoine rugbystique marivalois – parlons-en – Sébastien sait s’en occuper. Après avoir fait les beaux jours avec son frère de l’équipe fanion, en première ou deuxième ligne, il s’est donné pour le club : éducateur à l’école de rugby, puis en cadets et juniors, et maintenant dans l’encadrement des Cadettes (ses deux filles, Eddie et Janyce, faisant partie du pôle féminin). Vice-président du Stade Marivalois, il en est devenu par ailleurs une des figures historiques.
C’est pourtant à Figeac que les deux frères ont passé leur enfance où leur mère tenait un commerce de fleurs.
Il fut de cette épopée de 2004 qui vit le club aux portes de la Fédérale 2
Entrés tout petits à l’école de rugby du Groupe Sportif Figeacois, ils y ont connu les premières étapes de leur parcours rugbystique. C’est dans ces années-là que Sébastien fut surnommé « Peppone », sans doute à cause de sa stature déjà imposante. Peppone devint Pep’s et ça lui est resté.
Jeunes seniors, Sébastien a rejoint le Stade Marivalois, avec son ami David Sabut, l’année de la montée du club en Fédérale 3.
Il avait trouvé un emploi à la Sicaseli, la coopérative agricole de Lacapelle.
Il serait trop long de relater toute la carrière de joueur de Pep’s (jusqu’à 40 ans). Il fut notamment, avec son frère et sous la houlette de Claude Lagarde et de Jacques Ver, de cette équipée 2 004 qui vit le club du Ségala aux portes de la Fédérale 2.
À l’époque, on disait autour de lui « Avec Pep’s, on peut voyager ».
C’est ce que doivent se dire sans doute encore les jeunes cadettes qu’il entraîne… surtout lorsqu’il fait sa grosse voix sur le bord de la touche.