Le Fenix a tapé du poing sur la table en s’imposant vendredi 28 novembre en soirée sur le parquet de Limoges (35-30), ambitieux quatrième du championnat. C’était pour le compte de la 12e journée de Starligue.
En signant leur quatrième victoire en cinq matchs de Starligue, les hommes de Danijel Andjelkovic reviennent ainsi de la plus belle des manières dans la course au Top 5, synonyme de qualification européenne. Il fait croire que le Fenix, qui avait remporté les trois derniers duels entre les deux équipes, dont celui disputé ici-même la saison dernière (28-29), doit avoir l’antidote.
Et un peu d’orgueil sûrement. Lassés de s’entendre dire que les Limougeauds avaient pris la tête du deuxième peloton, celui qui exclut les trois nantis du podium (Paris, Nantes et Montpellier), les Toulousains ont pris un malin plaisir à rappeler à tout le monde qui était la quatrième meilleure équipe de l’Hexagone depuis cinq ans. En faisant souffler quelques cadres lors de la défaite à Kristianstad mardi en Ligue européenne (26-34), une rencontre sans enjeu pour eux, Toulouse espérait garder ses forces pour ce duel de prétendants. Le plan s’est déroulé à merveille durant la quasi-totalité du premier acte (4-6, 8-10, 11-13) avant que les locaux ne réagissent pour finalement rejoindre les vestiaires sur un court avantage (15-14) qui pouvait alors paraître frustrant pour les coéquipiers d’un Nemanja Ilic déjà en fusion (7 buts à la pause).
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Lettens autre guide suprême…
Devenu le week-end dernier face à Dunkerque (37-29, 8/10 pour lui) le troisième joueur à franchir la barre des 1 800 buts en Liqui Moly Starligue après Raphaël Caucheteux (2 642, Saint-Raphaël) et Valero Rivera (2 068, Nantes) le capitaine du Fenix a poursuivi son récital en seconde mi-temps (13/14 dt 3/3 pen.), bien aidé par Jef Lettens, l’autre taulier du vestiaire (13 arrêts). Il en fallait alors du cran pour revenir d’une situation bien mal engagée quand Limoges semblait avoir plié l’affaire (25-21, 45e).
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Malgré l’absence de Bakary Diallo, leur défenseur prioritaire, blessé, c’est pourtant bien l’heure des braves qui venait de sonner. Et dans le sillage de leurs deux guides c’est tout un collectif, qui s’est engouffré dans la brèche comme un seul homme. Le résultat ? Un 11-2 dévastateur et dix minutes de domination sans partage (27-32, 56e). Un cri de colère aussi démoniaque que définitif. Une mise au point, peut-être, aussi…
La fiche technique
LIMOGES 30 – TOULOUSE 35
MT : 15-14 ; arbitres MM. Rahim et Bellabes
TOULOUSE – Gardiens : Lettens (13 arrêts dt 0/2 pen.) Möller (0/1 pen.)
Buteurs : Giraudeau (1/2), Feuchtmann (2/2), Nyembo (2/2), Gougeon, Jund, Robert, Kempf (4/4), Martins Vieira (6/8), Diallo (4/4), Kojadinovic (4/7), Ilic (cap. 13/14 dt 3/3 pen.), Pineau (0/2), Jovicic (2/2), Mindegia (1/1)
2 minutes : Nyembo (21)
LIMOGES – Gardiens : Slavic (1 arrêt), Ivah (6 arrêts dt 0/3 pen.)
Buteurs : Yusuf (3/5), Guillaume (7/9), Clarac, Kervadec (2/4), Ogando (3/3), Garcia, Turchenko (5/9), Azkue (4/6), Parsini (2/8), Thullier (3/3 pen.), Hrstic, Varela, Wagner (0/1), Lignières (1/1)
2 minutes : Clarac (27)