Le pilier gauche de Colomiers va croiser le fer, ce jeudi soir, avec son ami et ex-coéquipier de la 1re ligne columérine, Hugo Pirlet, désormais Biarrot.
Ils ont poussé côté à côté pendant sept saisons sous le maillot à Colombe. Jeudi soir, ils vont se retrouver face à face dès le coup d’envoi à l’occasion de la rencontre entre Colomiers et Biarritz, choc de cette 2e journée de Pro D2. Guillaume Tartas et Hugo Pirlet, respectivement pilier gauche et pilier droit, vont croiser le fer sur la pelouse columérine. Les yeux dans les yeux, épaule contre épaule. « J’avoue que cette perspective me fait bizarre, me retrouver en face de lui alors que nous étions tous les jours côte à côte ces dernières années. » Guillaume Tartas se prépare à vivre un moment particulier face à celui dont il partage la route depuis longtemps.
Un sourire, un clin d’œil…
« Nous avons commencé ensemble chez les Espoirs à Colomiers. Mais on se croisait déjà chez les jeunes lorsque j’évoluais à l’Aviron Bayonnais et lui au Stade Toulousain. Il y avait d’ailleurs une petite rivalité », se remémore le gaucher columérin qui sait que depuis leurs années columérines, les deux piliers ont noué des relations amicales. « Ça va être cool de se retrouver face à face sur la première mêlée », s’amuse Guillaume Tartas. « Nous en avons parlé au téléphone la semaine dernière. On se fera un sourire, un clin d’œil mais après, le sport reprend le dessus, copain ou pas. Mais il y aura beaucoup de respect, ça va être un bon moment. » Un face-à-face prometteur tant les deux joueurs connaissent leurs faiblesses et points forts respectifs. Et même si la mêlée est un effort collectif minutieusement organisé, chacun sait bien ce que l’autre n’aime pas.
Mais au-delà de ce duel fratricide, Guillaume Tartas n’oublie pas les enjeux de cette rencontre face à des Biarrots dont il faut se méfier : « C’est une équipe qu’on redoute et qu’on respecte, qui produit un beau rugby. » Et s’il y a une certaine impatience à rejouer devant leur public, les Columérins savent que tout n’est pas encore au point. « Tout n’est pas parfait, nous avons de nouveaux joueurs sur des postes clés et il faut du temps pour créer les automatismes, mettre en place des repères. Ces premiers matchs sont très importants mais on fera un point à l’issue du premier bloc. La Pro D2, c’est un très long chemin avec beaucoup d’étapes et d’obstacles à franchir. » Et ce n’est pas son copain d’avant qui dira le contraire.