Ils avaient fait carton plein (trois victoires) en octobre, mois désormais indéfectiblement associé à la couleur synonyme d’allégresse, de bonne cause, les Toulousains. Ils ne vont certainement pas broyer du noir en novembre, même si la défaite a été au rendez-vous, avant-hier soir. La preuve, ils l’auront contestée jusqu’au bout, les Forcada, Courthial et consorts faisant flèche de tout bois, on vous l’assure, dans la dernière ligne droite. Après tout, les proches voisins du Toulouse Basket-ball Club n’avaient-ils pas comblé un retard de quatorze longueurs, une semaine plus tôt, aux dépens d’Angers ? Et puis, les absences de Lhorlie, de Couzigou, et autres Monceau, n’allaient-elles pas peser lourd dans la balance visiteuse ? Ainsi, de 61 à 41, l’écart s’est réduit à treize longueurs seulement (72-59) dans l’ambiance que l’on devine. Peine perdue. Dans le sillage d’un certain Arnaud Bruzac, les “héros de Bercy” (nul n’a oublié la victoire en Coupe de France, en avril dernier, alors que les Lot-et-Garonnais avaient échappé par miracle à la relégation en NM3 en juillet 2024 !), proximité du derby face au GAB ou pas, se sont comportés en habiles gestionnaires.
“Si nous ne mettons pas tous les ingrédients”
Un panier par-ci, une faute savamment calculée par – là, et le premier échec à domicile des protégés d’Alvaro Marsan et de Benjamin Bonneau était consommé : 77-67. Lequel technicien analysait le scénario en ces termes : “Nous savions à quoi nous attendre, en ce sens que nous n’avons pas tant de marge que cela. Si nous ne mettons pas tous les ingrédients, faire des choses compliquées ne sert à rien si ce n’est à se faire rouler dessus. Ce qui peut passer avec certaines équipes ne passe pas avec une formation comme le BBM qui se situe dans le Top 3 de la poule.
L’intensité de nos adversaires nous a mis en difficulté, nous avons eu du mal à répondre, des deux côtés du terrain qui plus est. Seul le dernier quart-temps nous a permis de nous retrouver sur l’aspect offensif”.
L’inévitable remise en question n’exclut pas un bilan positif. Autant dire que l’avertissement sans frais reçu de la part de Niort ici même s’est mué en revers logique. Néanmoins, petit coup d’arrêt ou pas, le bilan automnal reste très positif : “Nous avons pris ce qu’il y avait à prendre, l’effectif est jeune, ambitieux” concluait Benjamin Bonnot avant le rendez-vous de samedi prochain en terres bordelaises.
(16-20 ; 16-23 ; 9-19 ; 26-15, M-T 32-43 ; arbitres : Teddy Talineau et Lilou Imbert.
Pour le TOAC : Solle (4), Delis Mayeta (2), Sarres (8), Forcada Sanchez (12), Silva Burgos (2), Séguéla (cap., 20), Courthial (16), Coulibaly (2) Millet (1).
Pour Beyssac-Beaupuy-Marmande : Bruzac (12), Pellure (cap., 13), Ouango (3), Chabi (0), Demont (3), Oduocha (14), Bekoulé-Ekambi (13), Jonhson (19).