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Le Nouvel Obs avec AFP
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Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a reconnu ce lundi 1er septembre que la politique de prévention des incendies avait été « clairement insuffisante », après un mois d’août marqué par des feux de forêt historiques dans le pays. Une déclaration à retrouver dans la vidéo ci-dessus.
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« Nous avons eu une politique de prévention clairement insuffisante, qui se reflète, par exemple, dans l’absence de plans (de prévention) mis en œuvre, dans l’absence d’instruments d’analyse ou de prédiction avancés ou dans le fait que certaines régions ne sont pas dotées de suffisamment de pompiers ou de brigades forestières », a concédé le Premier ministre en présentant un « pacte national contre l’urgence climatique ».
« Les incendies de sixième génération, c’est ainsi qu’on appelle les incendies qui ont ravagé plus de 300 000 hectares dans notre pays, ne s’éteignent pas en été, ils s’éteignent en hiver et en automne, c’est-à-dire, en travaillant tous les jours de l’année pour qu’à l’arrivée de ces températures élevées, nous ne nous retrouvions pas confrontés aux situations que nous avons dû subir durant cet été », a plaidé Pedro Sánchez.
« Le changement climatique tue »
« Le deuxième facteur [expliquant ces incendies, NDLR] a été la gestion du territoire, qui est également inadéquate et qui s’est traduite, par exemple, par des zones forestières chargées de biomasse, des chemins sans pare-feu négligés, le manque d’espèces autochtones et résistantes au feu », a poursuivi Pedro Sánchez.
Il a fait de l’« urgence climatique » le troisième facteur expliquant les incendies qui ont brûlé des centaines de milliers d’hectares dans le pays au mois d’août. « Le changement climatique tue », a souligné le Premier ministre, qui s’exprimait justement à l’occasion de la présentation d’un « pacte national pour faire face à l’urgence climatique ».
« Si nous voulons que les prochains étés ne nous apportent pas de nouveaux malheurs et que les prochains automnes ne nous frappent pas de la manière dont ils nous frappent avec des inondations, nous devons agir dès maintenant et nous devons le faire ensemble », a lancé le Premier ministre, dont la proposition de « pacte national », annoncée durant l’été, a été accueillie avec scepticisme par l’opposition de droite.
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