September 1, 2025

François Bayrou : "Cette polémique est insultante…" Le Premier ministre justifie les 40 000 € de travaux dans son bureau à la mairie de Pau

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Après la polémique sur les 40 000 € de travaux menés dans son bureau de maire de Pau, François Bayrou a justifié les dépenses et juge les critiques qui le visent “insultantes”.

“Tout ceci est complètement dingue”. François Bayrou ne mâche pas ses mots pour réagir à la polémique qui entoure le montant des travaux prévus dans son bureau de maire de Pau. Une polémique “insultante”, estime le Premier ministre, alors qu’il appelle au niveau national à une maîtrise des dépenses publiques.

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“À l’hôtel de ville, on a refait tous les bureaux, toutes les salles de réunion, la salle des mariages, etc. Le seul bureau qui n’a pas été fait, parce que j’ai souhaité que les autres aient la priorité, c’est celui du maire. Un bureau qui a plus de trente ans et qui tombe en ruines”, détaille François Bayrou dans une interview à Sud Ouest. “Il y a des problèmes électriques importants, le plancher a été dissimulé sous du stratifié, il faut tout reprendre”.

Moins de 1 % du coût du chantier

Les travaux du bureau de François Bayrou, qui n’ont pas commencé, représentent 0,88 % du chantier d’un coût total de 4,61 millions d’euros TTC, précise la mairie de Pau. L’hôtel de ville, bâtiment néoclassique du XIXe siècle inscrit aux Monuments historiques depuis 2017, a fait l’objet d’une “requalification des façades” et d’une modernisation de l’accueil et de plusieurs services.

Le montant des travaux, rendu public par Mediapart, fait réagir depuis plusieurs jours une partie de l’opposition de François Bayrou à la mairie de Pau. “Alors que le milieu associatif souffre de baisse de subventions ! Le maire de Pau a ses priorités ! Quel scandale, quelle indécence !”, estime l’élue GDS (gauche démocratique et sociale) Marion Bussy-Paroix.

En mai dernier, François Bayrou s’en était pris à Mediapart après les articles du média en ligne sur l’affaire des violences physiques et sexuelles au collège-lycée Notre-Dame-de-Bétharram. “Je ne lis pas Mediapart, c’est une hygiène personnelle”, avait alors déclaré le Premier ministre.

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