September 1, 2025

Rugby : pour le président du Sporting de Decazeville, "il faut faire aussi bien que l’an dernier"

l’essentiel
Le président du Sporting club decazevillois, Frédéric Mathou, revient sur les points qui ont été évoqués lors de l’assemblée générale. Interview.

Comment analysez-vous la saison sportive 2024 – 2025 ?
On s’était fixé pour objectif de se qualifier et de finir dans les quatre premiers pour recevoir le barrage à domicile. On peut dire que nous avons atteint l’objectif même si nous souhaitions une victoire en barrage, mais l’essentiel était atteint.

Si nous avons vécu des hauts et des bas, pour l’équipe 1, globalement, cela s’est bien passé. Quelques difficultés avec l’équipe 2 car on est toujours en souffrance en termes d’effectif, de quantité. À ce jour, on manque de réservoir du pôle jeune mais nous sommes en passe d’amélioration. Le staff senior reste pratiquement inchangé, seule l’arrivée de Sébastien Cazelle comme préparateur physique est à noter.

Et donc chez les jeunes ?

Franchement c’est une de nos satisfactions. Les cadets, performants, ont réalisé un bon parcours et se sont qualifiés. Les juniors partaient de très loin. Sur le plan rugbystique, ils ont fait des progrès énormes et une fin de saison prometteuse.

L’objectif pour l’année à venir est d’inscrire les cadets au niveau supérieur R1. C’est un peu tôt pour faire de même avec les juniors. Côté staff, C. Sicard prend la responsabilité administrative du pôle aidé de L. Fabre et V. Trébosc la partie sportive. V. Trébosc, F. Colle et A. Perramond formeront le staff cadet alors que V. Grellier et S. Destruel s’occuperont des juniors. Chez les cadettes, I. Caparros, A. Costes, M. Caparros et L. Auziech seront aux commandes.

Frédéric Mathou entouré de son bureau du Sporting lance l’assemblée générale.
Frédéric Mathou entouré de son bureau du Sporting lance l’assemblée générale.

Une saison assez bien réussie et du côté des finances quel est l’état des lieux ?

Depuis 2 ou 3 saisons la situation déficitaire était relativement conséquente et on s’était fixé comme objectif d’arriver à l’équilibre pour obtenir une situation pérenne. Donc beaucoup d’efforts d’économies à tous les niveaux pour réduire significativement les pertes. La saison débouche sur un déficit moindre de 16 000 € environ. Cette année les frais de déplacements seront moins conséquents mais il faut rester attentif à toutes les dépenses.

Envisageons à présent l’avenir. Quel regard portez-vous sur le recrutement ?

Il avait démarré de façon un peu poussive. Les coaches et Jérôme Accorsi ont fait un travail remarquable, pris beaucoup de contacts, des gens qui avait donné leur accord mais annulé ensuite pour diverses raisons.

Sur la fin, on a mis un coup d’accélérateur qui nous permet de compter sur Lelo Gemashe et Peter Diergaardt. Globalement le recrutement est satisfaisant. S’il manque un peu de quantité, on a de la qualité et nous regrettons la récente décision d’arrêter le rugby de Romain Barascud auquel nous ne nous attendions pas.

La journée du 25 juin a été catastrophique pour le club et la ville. Pouvez-vous nous dire comment envisagez-vous la suite ?

Cette journée-là fut dramatique. On est dans une phase provisoire mais de façon à démarrer le championnat dans les meilleures conditions possibles et je tiens à remercier le maire et toute son équipe qui se sont mobilisés rapidement pour trouver des solutions et qui va porter le projet de rénovation du stade et du club house en bonne intelligence avec nous. Il faut également remercier AXA et son représentant Jean Sébastien Destruel qui ont traité le dossier avec célérité et bienveillance.

Remerciements aussi à tous les donateurs cagnotte et autres, la solidarité des clubs aveyronnais… Les clubs ont été prévenus qu’ils seraient reçus en condition un peu dégradée mais en toute sécurité. Sportivement, on prépare le début de championnat normalement.

Quel sera l’objectif sportif du Sporting ?

En ce qui me concerne faire aussi bien que l’an dernier. Quand on voit dans notre poule qu’il y avait un champion de France, Cahors, et un autre club, Bergerac, qui accède à la F1, on n’est pas si loin du niveau.

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