Auditionnée ce mercredi 23 juillet, la dernière compagne de Cédric Jubillar a confirmé aux gendarmes des propos que Cédric Jubillar lui aurait confié.
La dernière compagne de Cédric Jubillar a été auditionnée à Auch, ce mercredi 23 juillet, à deux mois du début du procès du mari de Delphine Jubillar, infirmière tarnaise disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Judith (prénom d’emprunt) a réaffirmé, devant les enquêteurs, les informations qu’elle avait déjà livré à La Dépêche du Midi et à d’autres médias ces derniers jours.
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Poursuivi pour “meurtre sur conjoint”, crime pour lequel il encourt la perpétuité, Cédric Jubillar aurait relaté la façon dont il aurait dissimulé la dépouille de sa femme, Delphine Jubillar, à sa dernière compagne. Déjà rapporté par La Dépêche, le témoignage de la jeune femme faisait état d’un geste mimé par Cédric Jubillar. Elle affirme qu’il lui aurait aussi lancé cette phrase glaçante : “Si tu me trompes, tu vas finir à côté d’elle”, avant de rire, comme le rapporte BFMTV.
La jeune femme a de nouveau affirmé que Cédric Jubillar lui aurait confié le mobile du meurtre de sa femme : il s’agit, selon elle, de la séparation qu’il vivait mal, plus particulièrement la question de l’adultère et de la garde des enfants et de la maison familiale.
“Il se faisait appeler le magicien”
Elle a également indiqué aux enqûeteurs que Cédric Jubillar lui aurait avoué qu’il était très peu probable que le corps soit découvert. “Il m’a dit qu’il ne restait que les os et que rien ne pouvait le relier à lui comme étant l’auteur du meurtre de sa femme”, rapporte BFMTV. D’après les dires de la jeune femme, le plaquiste tarnais n’aurait aucun regret de son geste, et en tirerait même de la fierté.
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Selon ses déclarations, le projet aurait été mûrement réfléchi. “Il avait le lieu pour dissimuler le corps depuis un mois, il l’avait repéré en allant travailler”. “Il m’a dit que l’endroit où est Delphine, c’est sa propriété, son jardin secret”, rapporte encore Judith, affirmant que Cédric Jubillar se vantait “de se faire appeler en prison le magicien parce qu’il a fait disparaître sa femme […] ça le fait beaucoup rigoler”.