July 24, 2025

PORTRAIT. Tour de France 2025 : Quentin Pacher, à l’avant pour la 17e étape, fait briller son style offensif sur cette édition

l’essentiel
Encore une balade en tête pour la très riche collection du Haut-Garonnais de Groupama. Toujours pas de bouquet, mais les honneurs du podium quand même.

Sur podium de la Combativité, le « Trophée » 21 dans les mains, « Papach » ose un sourire timide. Il est content sans doute mais ne fréquente pas assez la scène des héros pour s’y montrer tout à fait à l’aise. En plus, mystère du protocole, on lui demande de revenir et de rester pour une autre photo avec le maillot blanc Florian Lipowitz, et des gosses…

Le Toulousain a été le premier en action et il s’est tapé toute l’étape ou presque, sans sauter un relais bien sûr, vous le connaissez, à l’avant de cette nouvelle journée, peut-être pas aussi folle que d’autres mais menée quand même, clairons, trompettes et tambour battants ! L’obsédante musique des cigales, remplacée par celle des vélos qui filent sous la pluie, la bande son du public quand même bien moins forte que celle du Ventoux, il est remonté vers Valence avec trois autres braves, les incontournables Abrahamsen (« franchement, il est quand même impressionnant avec son coup de pédale, quand on roule avec lui, c’est spectaulaire ! ») et Burgaudeau, l’Italien Albanese complétant le quatuor.

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« On n’a vu personne rentrer… »

« Aujourd’hui, on avait en tête de participer à la course de mouvement d’entrée explique-t-il, on se doutait que ça allait bouger… On n’était que trois mais avec cet écart, j’espérais que ça ressorte après les deux bosses et qu’on soit qautre ou cinq de plus, ça n’aurait pas été mal pour essayer de résister au peloton sur la fin. Les Ineos et Van Aert ont essayé mais on n’a vue personne rentrer… »

 

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Alors bien sûr les kilomètres sont devenus plus long (mathématiquement ce n’est peut être pas possible, mais sur un vélo, on vous assure que ça arrive), les pédalées plus lourdes, les relais un peu plus courts et l’écart qui s’éteint. Quand Abrahamsen est parti, le barbu s’est relevé, avalé par la meute mais évitant la chute. Et puis il a appris qu’il était le combatif du jour et qu’il aurait droits aux honneurs livrés avec. « J’ai été un peu surpris, mais je prends conclut-il en riant, et puis, ça donne de la motivation ». Après Armirail à Boulogne et Hautacam, Pacher à Valence. En Occitanie on sait se que combattre signifie !

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