La scène, d’une rare violence, s’est déroulée en début de semaine à Foix, en Ariège. Un homme a été interpellé après avoir projeté volontairement son chat depuis le balcon de son appartement.
Le drame s’est joué en quelques secondes, en début de semaine, dans une rue tranquille de Foix, en Ariège. Depuis le balcon de son appartement, situé au premier étage, un homme a lancé violemment son chat dans le vide. La scène, aussi brutale qu’incompréhensible, a immédiatement suscité la stupeur des passants.
“En début de semaine, un homme a été interpellé après avoir projeté volontairement son chat depuis le balcon de son appartement, situé au premier étage”, confirment les forces de l’ordre. Au sol, l’animal, blessé, a été rapidement pris en charge par des témoins choqués par la violence de l’acte. “Il a été transporté en urgence à la clinique vétérinaire”, confient les policiers ariégeois.
Une plainte déposée
Dans le même temps, une plainte était déposée. Les enquêteurs de la police nationale de l’Ariège ont alors pu s’appuyer sur un allié déterminant. “Les images de vidéoprotection de la Ville de Foix ont permis de caractériser précisément les faits, conduisant à l’interpellation”, expliquent-ils. Grâce à ces images, l’auteur présumé a été rapidement identifié puis interpellé à son domicile.
Placé en garde à vue, l’homme n’a pas nié les faits. “Il a reconnu avoir voulu se débarrasser de son animal”, précise la police, des mots glaçants face à la souffrance infligée à l’animal. Sur avis du parquet, il a été déféré devant le tribunal judiciaire de Foix.
Quatre mois de prison
La justice n’a pas tardé à trancher. “L’homme a été condamné à quatre mois d’emprisonnement”, assortis de 300 euros d’amende délictuelle. À cette peine s’ajoutent des sanctions complémentaires particulièrement sévères : une interdiction définitive de détenir un animal et une interdiction définitive d’exercer toute activité professionnelle en lien avec les animaux.
“Les actes de maltraitance animale constituent des infractions pénales graves”, martèlent les policiers, qui rappellent que “la vidéoprotection est un outil essentiel au service de la protection des personnes, des biens… et des animaux”. Ces comportements, insistent-ils, sont “systématiquement poursuivis et sévèrement sanctionnés”.
Qui veut adopter Linguini ?
Pendant que la justice faisait son œuvre, le petit chat, baptisé Linguini, recevait des soins à l’abri. La police nationale de l’Ariège lui adresse d’ailleurs ses “vœux de bon rétablissement”, saluant au passage “l’engagement” des vétérinaires et remerciant chaleureusement l’équipe pour son dévouement.
Désormais hors de danger, ce charmant rouquin, rescapé d’un geste de cruauté, attend une seconde chance. À sa sortie de la clinique, Linguini sera proposé à l’adoption à la SPA de Mirepoix, avec l’espoir de trouver un foyer aimant, loin de la violence qu’il a connue.