Le Slovène, quadruple vainqueur de la Grande Boucle, s’est livré sur l’un des paramètres de plus en plus prépondérant dans le cyclisme de haut niveau et le sport en général : le régime alimentaire.
Peser, évaluer, quantifier. On a coutume de dire que le sport de très haut niveau se joue sur des détails, parfois infimes. Les mots du champion Tadej Pogacar viennent le confirmer.
Si le cycliste slovène de 27 ans est parvenu à se forger un palmarès très conséquent (4 Tour de France notamment), c’est à force d’entraînement mais aussi de discipline… alimentaire !
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Comme il le révèle dans des propos notamment relayés par Ouest-France, le natif de Ljubljana, accompagné par les spécialistes de son équipe UAE, surveille de près les aliments ingérés par le champion. Et ce, de manière toujours plus drastique.
“Le cyclisme évolue tellement” confie le cycliste. “Je suis arrivé dans l’équipe UAE il y a six-sept ans, aujourd’hui cela n’a plus rien à voir. Avant on mangeait beaucoup de glucides, au petit-déjeuner. Des pâtes blanches, du riz blanc, une omelette. Maintenant, c’est beaucoup plus équilibré, avec toujours une omelette, mais du riz au lait, du porridge, du pain, des crêpes. Ça fait toute la différence.”
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Et parmi les repas essentiels de la journée : le petit-déjeuner, aux menus souvent bien conséquents. “On pèse les aliments, je mange du riz au lait avec des fraises et des myrtilles, du pain au levain, une omelette, des gaufres avec de la confiture de pêches et de framboises. On prend le temps de bien manger, au moins 40 minutes. La nutrition change vraiment la donne.”
La question de l’alimentation et du poids des coureuses et des coureurs reste une question centrale dans le cyclisme moderne. La Française Pauline Ferrand-Prévot en avait les frais avec violence lors de sa victoire au Tour de France 2025.