L’activité de pole dance marche fort à Cahors et fait tourner de nouveaux adhérents autour des barres du studio Ally Pole Dance. Jusqu’à présent exclusivement pratiquée par des femmes, cette discipline s’ouvre aussi aux hommes qui ne boudent pas leur plaisir au prix de gros efforts au début, avant de se suspendre avec facilité et de se surprendre. Témoignages de nouveaux initiés.
La pole dance est immédiatement associée à une discipline féminine où l’art et la tradition du cabaret entrent en jeu, faisant de cette activité une pratique artistique et sportive.
Le studio Ally Pole Dance, dirigé à Cahors par Julie Benoît, en fait l’éclatante démonstration depuis 2022, année de sa création, 26 rue de l’Éclusier. Cette année est un tournant pour cette discipline.
“Et oui, maintenant nous attirons aussi les hommes !” lance avec fierté Julie Benoît. La jeune coach a le sentIment d’avoir réussi à démocratiser la pole dance. Cela, au point de lui conférer une image loin des standards habituels qui colle à la peau de cette activité.
Des hommes rejoignent spontanément les cours de Julie, se testent à la barre et se lancent ensuite dans un apprentissage qui ira peut-être jusqu’au show. À eux de voir.
“Je m’aperçois que c’est un sport à part entière”
Nicolas, quant à lui, a eu l’occasion de tester ses capacités à s’élever sur la barre et à tournoyer autour d’elle dans des postures acrobatiques, pas toujours maîtrisées au début, lors du Forum du sport et de la culture, à Cahors.
Résultat : “Je m’aperçois que la pole dance un sport à part entière. En me testant à la barre, je me suis rapidement rendu compte à quel point cette pratique est exigeante. Cela pourrait m’intéresser et ce sera avec plaisir que je m’inscrirai, si je m’installe à Cahors” déclare-t-il. Ceci après avoir constaté ses progrès rapides et de réelles aptitudes à la barre qui ont eu le don d’impressionner Julie.
“L’apprentissage se fait tous ensemble, sans jugement, ni crainte du regard de l’autre”
Samuel, 48 ans, est quant à lui déjà inscrit aux cours de Julie Benoît. “Ma finalité c’est d’abord de faire du sport et de progresser dans un esprit collectif. C’est cela que j’aime ici. Cette pratique, qui comporte bien sûr un vrai sens artistique, n’est pas une promenade de santé. Si, à la sortie d’un cours, on n’est pas rincé, ce n’est pas normal. L’apprentissage se fait tous ensemble, sans jugement, ni crainte du regard de l’autre. Bien au contraire. Julie a su instaurer un état d’esprit très estimable où chacun encourage l’autre. On peut, un jour, réussir une figure et une autre fois être moins à l’aise. Ce n’est pas important. On apprend et on se remet en question avec humilité” apprécie Samuel.
“Je ne cache pas que l’on peut galérer au début, mais on progresse vite”
Aux hommes qui hésiteraient encore à pratiquer la pole dance, Samuel tient ce discours rassurant et incitatif : “Avec ce sport, on peut travailler la souplesse, la coordination, l’équilibre, le cardio… C’est très complet. Je ne cache pas que l’on peut galérer au début, mais on apprend vite et on s’étonne agréablement de notre progression. Les figures sont tellement variées que l’on peut vite évoluer dans l’une d’entre elles, en continuant à travailler les autres. On ne peut pas s’ennuyer” conclut-il.
“Il y a un côté magique dans cette activité”
La pole dance se démocratise. Par ses propos, Samuel l’a parfaitement démontré. Du sport au show, il n’y a qu’un pas à franchir. “C’est aussi notre objectif. Notre structure peut être est sollicitée pour des spectacles, des shows type cabaret ou autres que nous proposons aux comités d’entreprises, aux associations, mairies, festivals… Il y a un côté magique dans cette activité. Cela intrigue au début, puis chacun découvre rapidement que les performances physiques et artistiques sont indissociables” complète Julie Benoît.
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Incontestablement, la pole dance a gagné ses galons et sa brillante étiquette de sport artistique. De quoi convaincre de nouveaux adeptes féminins et masculins.