Le troisième ligne a dépassé la barre des 200 matchs disputés avec Alban, qui recevra Beaumont-de-Lomagne ce dimanche 14 décembre.
La fidélité au club de Rémi Fontaynes ne s’est jamais démentie. “J’ai commencé à jouer au rugby à Alban à 13 ans. J’en ai aujourd’hui 31 et la passion ne m’a pas quitté”, dévoile-t-il sobrement. Sobriété et humilité sont les grandes caractéristiques de ce troisième ligne, toujours en jambes et couvrant à chaque match le terrain dans tous les sens. Dommage qu’il ne possède pas de boîtier GPS de performance entre les omoplates. Cela ferait éclater au grand jour ses “données” de course, de vitesse, de fréquence ou encore de plaquages réalisés.
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Gérard Vargas, son entraîneur en cadets, ne manque pas dans une considération lapidaire de glorifier son petit chouchou : “Il est vaillant, toujours présent et fiable.” Une fiabilité qui explique aussi le compteur de 200 matchs avec le maillot à damiers dont Rémi Fontaynes jouit. Une barre symbolique atteinte fin octobre lors de la réception de Decazeville.
Sauteur de nature
Réservé de nature, cet agriculteur-éleveur a été surpris et, pas forcément convaincu, d’avoir signé autant de rencontres sous cette tunique qu’il chérit. “J’ai commencé en Honneur et après un passage en Fédérale 3, on est monté à l’échelon supérieur depuis trois saisons. Le combat et tout ce qui l’accompagne, c’est du coriace”, reconnaît le troisième ligne.
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Sa stature filiforme mais musclée en fait un bon preneur de balles en touche, où ses coéquipiers procèdent avec plaisir à l’aider à monter toujours plus haut. Mais à s’étendre vers les étoiles, il ne se prend cependant pas pour une star et savoure l’ambiance de groupe. Dont il profite sans déroger à son hygiène de vie préservée, afin d’éviter toute blessure, malgré, l’an dernier, une luxation à l’épaule à Pamiers.