December 13, 2025

Agriculteurs mobilisés en Comminges : ils exigent l’arrêt de l’abattage systématique des troupeaux "C’est une mesure trop radicale"

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La mobilisation des agriculteurs du Comminges s’intensifie contre l’abattage systématique des troupeaux face à la maladie DNC. Ils réclament des mesures sanitaires ciblées pour éviter la destruction de leurs exploitations. Un cas a été détecté à Touilles.

La colère monte chez les agriculteurs du Comminges : mobilisation massive contre l’abattage des troupeaux Les agriculteurs du Comminges se sont massivement mobilisés au rond-point de Bazert pour dénoncer la politique d’abattage systématique face à la menace de la maladie DNC, réclamant des mesures sanitaires plus adaptées pour sauver leurs exploitations locales.

La principale motivation de cette action est de stopper l’abattage total du cheptel dès qu’un cas positif est détecté. “C’est une mesure trop radicale, qui détruit des années de travail et met les exploitations à genoux”, explique un participant. Ce mouvement local ne faiblira pas tant qu’il n’y aura “pas de réponse claire et de mesures adaptées”, affirment les agriculteurs qui refusent de rester “les bras croisés pendant que nos bêtes risquent d’être abattues sans discernement”.

La mobilisation est loin d’être limitée aux éleveurs. Un appel général a été lancé à l’ensemble du territoire. “On a demandé à tout le monde de se joindre au mouvement : éleveurs, céréaliers, chasseurs, particuliers. Ce n’est pas seulement une affaire de bêtes, c’est une affaire de territoire”, précise un porte-parole. Hier soir, cet élan de solidarité a rassemblé “entre 50 et 100 personnes, peut-être plus”, et une vingtaine de tracteurs, avec des soutiens venus de l’Esprit, de Blajant, de l’Arquet et d’autres villages environnants.

Les agriculteurs demandent concrètement aux autorités d’être associées aux décisions sanitaires, car ils connaissent “nos bêtes, nos terres, nos contraintes”. Ils exigent que l’abattage soit ciblé et non systématique. “Si un animal est malade, qu’on l’isole, qu’on teste le reste du troupeau, mais qu’on ne détruise pas tout. C’est du bon sens”, insiste un éleveur.

Si aucun cas de Dermatose n’étaient encore détecté en Haute-Garonne ce matin du 12 décembre, la fin de soirée vient changer cette donnée, puisqu’un cas a été détecté dans une ferme du village Commingeois de Touilles.

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